ALÈS 180 ans d'histoire de l'École des Mines se figent dans le hall de l'Hôtel de ville
L'inauguration de l'exposition historique baptisée "Une école dans la ville de 1843 à 2023" célébrant les 180 ans de l'IMT Mines d'Alès avait lieu ce vendredi soir dans le hall de l'Hôtel de ville d'Alès. Les éléments qui la composent s'y figent jusqu'au 4 décembre prochain.
Les 180 ans de l'École des Mines d'Alès ont indéniablement occasionné des "festivités au long cours" tel que l'a rappelé le président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq ce vendredi soir, à l'occasion de l'inauguration de l'exposition baptisée "Une école dans la ville de 1843 à 2023". Jusqu'au 4 décembre prochain, celle-ci a pris possession du hall de l'Hôtel de ville d'Alès. On y retrouve "des documents assez exceptionnels et historiques", d'après le dernier nommé, lequel considère que la ville d'Alès "ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans l’École des Mines".
À ses côtés, la directrice actuelle Assia Tria s'est d'abord fendue d'un récit historique de cette école officiellement née le 22 septembre 1843 d'une ordonnance royale du roi Louis-Philippe. Celle-ci intervenait plus de deux ans après l'adoption le 27 mars 1841 en conseil municipal du projet de création d'une "École de maîtres-ouvriers-mineurs" impulsé par Félix Varin d'Ainvelle, polytechnicien et ingénieur des mines de Paris, et par le docteur Auguste Serre, maire de ce qu'il convenait jadis de nommer la ville d'Alais.
Un projet qu'Assia Tria qualifie aujourd'hui de "politique" tant il avait notamment vocation à répondre au besoin de formation de cadres compétents dans les mines environnantes. S'il a fallu attendre 1847 pour que la première promotion livre ses cinq premiers élèves diplômés, depuis, "des dizaines de milliers d'ingénieurs sont sortis de cette école" qui s'avère être "la première école d’ingénieurs de la région Occitanie".
Avant de laisser les visiteurs aux mains de Laurence Robert, guide d'un soir, Assia Tria a anoncé "le retour du défilé de la Sainte-Barbe" (voir ci-dessous) qui symbolise le renouement de l'École avec le respect des "traditions modernes". En une petite quinzaine de minutes, l'exposition se dévoile en justifiant parfaitement son appellation d'"école dans la ville" puisqu'on y apprend que les premiers ingénieurs alésiens ont été formés au sein de la caserne Thoiras, rue Pasteur, avant une installation temporaire dans la rue d'Avéjan, dans les anciens locaux du Palais de justice.
La Sainte-Barbe à nouveau célébrée
Lundi 4 décembre : l'École des Mines célèbre la Sainte-Barbe avec un rassemblement devant l'Hôtel de ville d'Alès à partir de 18h30, suivi d'une retraite aux flambeaux à 19h15 et d'un concert sur le parvis du Cratère (20h15).