Les écoliers de Lirac n’ont pas chômé, ce jeudi après-midi. Il faut dire qu’ils avaient pas moins de 150 arbres à planter, des micocouliers, cornouillers, arbousiers ou encore frênes, derrière le lavoir au bord du Nizon. Des arbres fournis par la Fédération départementale des chasseurs du Gard, dans le cadre d’une opération menée depuis une quinzaine d’années, à laquelle Lirac participe cette année, au même titre que Montfrin, Gallargues, Sumène ou encore Bellegarde. Opération à laquelle s’ajoute, dans le cas de Lirac, un deuxième dispositif sur la plantation de haies, soutenu par l’Office français de la biodiversité et la Région Occitanie via les fonds européens Feder.

« C’est un projet pédagogique, d’éducation et de sensibilisation à l’environnement », pose Camille Hubé, chargée de projets environnement et biodiversité à la Fédération départementale des chasseurs du Gard. Car les haies ont un vrai impact : « L’objectif de cette petite haie arbustive est d’être attractive pour la biodiversité, avec des essences qui font des baies », explique-t-elle, et ainsi accueillir des oiseaux, des petits mammifères comme des hérissons, ou encore des insectes au printemps. Et, avec cette haie, l’idée est aussi de constituer « un support pédagogique », rajoute Camille Hubé, sur lequel les enfants et leurs enseignants pourront revenir à plusieurs moments de l’année.

Côté commune, le projet pédagogique s’intègre dans la végétalisation du Nizon : « Nous avions prévu des plantations, avec ce projet on peut en mettre plus », note le maire Cédric Clemente. Ce jeudi, le syndicat mixte ABCèze en a profité pour venir sensibiliser les enfants aux inondations et au rôle des cours d’eau. Un format qui a bien fonctionné, alors Cédric Clemente compte déjà le retenter : « On va reproduire l’opération chaque année sur d’autres sites. »