Publié il y a 2 h - Mise à jour le 02.10.2024 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 60 fois

NÎMES Vers la réussite éducative et scolaire ?

Même les petits cartables ont leur public (Photo Anthony Maurin).

La ville de Nîmes et la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale s’occupent du temps périscolaire des accompagnants des élèves en situation de handicap (A.E.S.H.) pour les deux prochaines années scolaires, soit jusqu’à fin juillet 2026.

C'est la rentrée (Photo Anthony Maurin).

La ville de Nîmes et la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) du Gard renouvellent l’action expérimentale menée sur l’année scolaire 2023-2024, promouvant la mise en place d’un nouveau poste de travail d’AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) prenant en compte les besoins d’accompagnant pour un enfant en situation de handicap dont la présence à l’école concernerait les temps de classe (dits « temps scolaires »), ainsi que les temps périscolaires (dits « temps ALAé »).

Cartables neufs, habits nouveaux, chevaux coupées... La rentrée est toujours un moment spécial dans une vie d'écolier (Photo Anthony Maurin).

Les familles ayant des enfants en situation de handicap portent des demandes croissantes et légitimes pour accéder à l’ensemble des services périscolaires. Les services d’accueils périscolaires sont identifiés à Nîmes sous le vocable ALAé (Accueil de loisirs associés à l’école) en raison de leur position officielle d’Accueil collectif de mineur périscolaire (ACM périscolaire) éligible au soutien financier majeur de la Caisse d’allocations familiales (CAF) du Gard.

Même les petits cartables ont leur public (Photo Anthony Maurin).

La qualité d’accueil des enfants en situation de handicap durant des temps ALAé (Accueil de loisirs associés à l’école) dans une des 83 écoles publiques nîmoises dépend fortement de la capacité des accompagnants à assurer une continuité dans le suivi des enfants, entre leur accueil en classe accompagné d’un AESH, et leur accueil durant les temps périscolaires par ce même personnel.

C'est la rentrée à l'école de la Planette de Nîmes (Photo Anthony Maurin)

Les temps méridiens pris en charge par l’État, suite à la nouvelle loi de mai 2024 visant la prise en charge par l’État de l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap durant le temps de pause méridienne, seront déduits à 100 % de la contribution municipale.

Par rapport à la situation actuelle, le coût pour la Ville augmente à hauteur de 3 000 euros à 5 000 euros maximum par poste (selon que l’agent intervient durant tout ou partie des temps périscolaire). Cela correspond au passage de la position de vacataire à celle de contractuel de droit public selon les conditions d’emploi définies au niveau national par le ministère pour tous les AESH. Le nombre de poste pouvant être concerné est limité à dix postes maximum et il est arrêté par l’intermédiaire d’un accord obligatoire de la Ville de Nîmes et de la DSDEN du Gard.

Anthony Maurin

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