Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.10.2023 - Marie Meunier - 3 min  - vu 328 fois

BELVEZET L'engagement et l'envie de faire autrement au coeur de la Fête des possibles

La Fête des possibles est organisée par le Rézo des possibles qui est un collectif regroupant les associations de l'Uzège engagées dans la transition sociale et écologique.

- photo Marie Meunier

Le village de Belvezet a accueilli pour la première fois la Fête des possibles ce dimanche 1er octobre. Une trentaine d'associations et d'acteurs de l'Uzège étaient présents pour échanger et imaginer ensemble des solutions "écologiquement soutenables et socialement durables sur le territoire".

Mijo Carletto de l'ARRU et Carolle Graf qui s'occupe de la coordination du Ciné des possibles.  • photo Marie Meunier

Cette Fête des possibles est organisée par le Rézo des possibles, un collectif informel formé par une trentaine d'associations de l'Uzège "militant toutes pour une transition sociale, écologique et solidaire", indique Carolle Graf, une des organisatrices. La Fête des possibles est une manifestation nationale initiée à l'échelle du territoire depuis quelques années déjà. Après un coup d'arrêt pendant le covid, elle a repris l'an passé à Uzès et s'est installée à Belvezet cette année. 

Belvezet, "terre de confrontation des idées" ?

Michel Lafont, le maire de Belvezet, a accepté la proposition du Rézo des possibles pour organiser cette journée sur sa commune. "Depuis 3 ans et demi que la mandat a débuté, on agit pour que Belvezet soit un territoire de vision, d'expérimentation, de confrontation des idées", assure l'édile. La veille, la commune a fait sa 2e édition des 24h de la Nature. Elle accueille aussi régulièrement des évènements extérieurs : "Toutes les structures ouvrant une réflexion sur notre monde actuel sont les bienvenues. (...) C'est important d'apporter aux gens de la connaissance."

Des associations engagées pour diverses causes

"Pendant cette journée, on propose aux habitants de rencontrer les associations du territoire, afin de connaître leurs actions et de leur donner envie pourquoi pas de s'engager. Cela peut être agir en faveur de la transition écologique, d'un changement de société, de tenir plus compte de la biodiversité...", détaille Carolle Graf. Trois tables rondes ont été animées sur l'alimentation, l'eau et les énergies. Une gratiféria, proposée par l'ARRU (Association pour la recyclerie-ressourcerie de l’Uzège), a aussi rythmé cette journée. "On met à disposition des choses. Les gens peuvent se servir, laisser quelque chose ou les deux. Ce sont des échanges sans argent", indique Mijo Carletto, la coprésidente de l'association. 

Les visiteurs étaient au rendez-vous pour cette nouvelle édition de la fête des possibles, à Belvezet. • photo Marie Meunier

Le groupe local Attac et le collectif de La Bruguière ont partagé leur stand. • photo Marie Meunier

Plusieurs associations ont également installé leur stand dans le théâtre de verdure de Belvezet le temps de cette journée. Certaines sont historiques sur le territoire telles que le groupe d'action local Attac qui a sensibilisé les visiteurs à la spéculation financière et à la répartition déséquilibrée des richesses. D'autres plus récentes comme le Collectif de La Bruguière qui appelle à la mobilisation face aux "tas de "compost (qui) sont déversés à ciel ouvert" et dont le contenu "révèle des produits hautement polluants". 

La jeune association "J'enracine" avait aussi son stand. • photo Marie Meunier

Parmi les nouveaux venus, il y avait J'enracine" (créée en février 2023) qui cherche à préserver les terres agricoles, à installer de nouveaux agriculteurs et à promouvoir une pratique agroécologique. La jeune association est en train d'acheter sa première terre de 3 000 m2. Pas assez vaste pour installer un agriculteur, la parcelle servira pour une "culture sociale" et bénéficiera à des organismes sociaux comme le centre social ou les Restos du coeur ou la Croix-Rouge. 

Sud Rhône Environnement a sensibilisé les participants aux bons gestes de tri.  • photo Marie Meunier

L'ADAO (Association des aidants d'Occitanie) était aussi là pour parler de spectacles de danse inclusive donnés un peu partout en octobre dans le Gard. Sans oublier l'association "Bâtir vivant", tournée vers l'écoconstruction et l'autonomie alimentaire. Elle prend un nouveau tournant cette rentrée après avoir déménagé son siège social à Saint-Quentin-la-Poterie. De nombreuses interventions jalonnent encore le calendrier et seront à destination de deux Ehpad, d'écoles, des jardins partagés de Vallabrix, de Geckologis... Vous l'aurez compris le tissu associatif écologique et social de l'Uzège est dense et riche, et constitue un terreau fertile pour faire émerger de nouvelles initiatives plus durables. 

Amélie de l'association "Bâtir Vivant". • photo Marie Meunier

Marie Meunier

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