L'IMAGE À Alès, un banc en bouchons recyclés s'installe au square Beltrame
Ce mardi 24 octobre avait lieu le dévoilement du banc en matières recyclées conçu par la société anduzienne ErgoSanté à partir d'une collecte de bouchons réalisée par le conseil municipal des enfants de la ville d'Alès.
Au printemps dernier, pendant deux mois, les bambins du conseil municipal des enfants (CME) de la ville d'Alès et leur responsable Jérôme Cambier ont collecté 14 000 bouchons en plastique. "L’idée est venue pour favoriser le recyclage. On a commencé à collecter les bouchons dans les écoles", a précisé Kélya, membre du CME. Des bornes en carton avaient également été disséminées aux quatre coins de la capitale des Cévennes pour faciliter la collecte.
Après quoi, le 14 juin dernier, les enfants en assuraient le transport jusqu'à Anduze à destination de l'entreprise ErgoSanté. Spécialisée dans l'élaboration d'exosquelettes, la société anduzienne a assuré la fabrication d'un banc qu'elle a remis ce mardi après-midi à la ville d'Alès. À l'occasion d'une cérémonie inaugurale qui vient de s'achever au square portant le nom du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, le maire, Max Roustan, a salué "le travail extraordinaire" réalisé par les bambins.
"On pourra se reposer dessus", a commenté l'édile alésien au sujet du banc, scellé au cœur du square tout près de la fontaine. "100 kilos et il tient. C’est du solide !", a-t-il constaté en s'y asseyant de tout son poids, avant d'être rejoint par son premier adjoint Christophe Rivenq et la conseillère municipale Léa Boyer.
Déléguée au CME et ancienne membre de ce dernier, l'élue a rappelé que les enfants engagés dans le projet ont également "visité l’entreprise ErgoSanté" et découvert "le processus de fabrication" d’un banc. Fabien Helias, responsable de la Manufacture des Cévennes, l'atelier de reconditionnement de sièges usagés d'ErgoSanté, et Benoît Cohen, le directeur design, se sont chargés d'en assurer la présentation à l'auditoire.
"Notre travail, c’est de valoriser le déchet. Notre but, c’est de le valoriser de manière esthétique pour livrer une pièce de mobilier susceptible de revenir sur le marché", a résumé le dernier cité. En l'occurrence, le bien en question a été offert au grand public. Charge aux visiteurs du square Beltrame d'en prendre soin.