ALÈS Le Run des guerrières explose son record de participation
Proposé pour la première fois en mode "virtuel" sur plusieurs jours, l'événement organisé par l'association Les Guerrières a séduit plus de 1 600 participants. Un record engendrant des bénéfices qui serviront à l'achat de cadeaux à destination des patients du centre hospitalier d'Alès.
En 2014, férue de sport et de la vie, Isabelle Barrière luttait contre la troisième récidive d'un cancer du sein lorsqu'elle décidait de créer l'association Les Guerrières. Deux ans plus tard, le premier Run des guerrières était organisé, quelques mois avant que sa fondatrice emblématique ne succombe à cette maladie.
Aujourd'hui, son œuvre perdure et la cinquième édition du Run vient d'avoir lieu. Mieux encore, l'événement organisé pour la première fois en mode virtuel et sur plusieurs jours (du 10 au 18 avril) en raison d'une pandémie qui avait conduit à son annulation en 2020, a véritablement cartonné !
"1 656 personnes ont pris un dossard", s'enthousiasme Valérie Gayraud, trésorière de l'association. Et d'ajouter : "Pas seulement des Gardois ! Des gens de Vaucluse, de l'Ardèche, de la Lozère, et même de la Nouvelle-Calédonie !". Un format qui "ouvre des perspectives" puisque les participants avaient le choix entre deux tracés balisés (un de 5 km, un de 10 km) autour de la commune de Saint-Privat-des-Vieux, et un parcours libre à réaliser en autonomie.
Si les nombreux lots (24) qui étaient à gagner à la suite d'un tirage au sort ayant eu lieu sur la page Facebook de l'association après la course ont sans doute contribué à cet engouement sans précédent, "le fait de courir pour une cause noble est aussi incitatif", veut croire Valérie Gayraud. Car chaque année, l'argent récolté grâce à l'achat d'un dossard (5 euros) permet aux Guerrières de distribuer 800 coffrets beauté de la marque Ozalys aux patients du service oncologie du centre hospitalier d'Alès. "C'est une idée d'Isabelle qui était très coquette et voulait réhabiliter l'image des patients souvent dégradée par la chimiothérapie", justifie la trésorière.
Aussi, grâce aux dons de généreux participants, l'association finance des stages de sophrologie confiés à l'Alésienne Agnès Rieu. Des soins dits "de support" à destination des malades en complément de leur traitement respectif que Valérie Gayraud se verrait bien agrémenter de "massages, de soins esthétiques et de gymnastique douce". Autant d'éléments qui participent à la rémission des patients, ou tout au moins, à un séjour plus agréable à l'hôpital.
Corentin Migoule