ALÈS Les riverains de la rue Auguste-Comte inquiets pour leurs marronniers
Après la chute d'un marronnier en juin dernier, les riverains de la rue Auguste-Comte ont vu une expertise menée sur les arbres de leur rue, pour vérifier si certains doivent être abattus. N'ayant pas encore eu accès au diagnostic, ils demandent que chaque arbre malade qui serait appelé à disparaître soit immédiatement remplacé.
Le fort coup de vent du mois de juin avait eu raison d'un marronnier dans la rue Auguste-Comte, à Tamaris. Un de plus, pour les riverains, qui recensent cinq arbres tombés au sein de cette rue bordée de marronniers apparemment centenaires et qui se nommait, opportunément, l'allée des Marronniers.
"Christophe Rivenq est venu en juin et nous a dit que les arbres seraient expertisés", se souviennent les riverains. Chose faite - et surtout observée - il y a une quinzaine de jours, "mais l'expert n'a pas voulu nous dire combien étaient malades. S'il y en a, on est évidemment d'accord pour qu'ils soient abattus, on est conscients que ça peut être dangereux. Mais on veut être sûrs qu'il y aura une replantation immédiate."
Pour les riverains, la situation des arbres s'ajoute à la sensation "que notre quartier est défavorisé" alors que s'agitait, ce mercredi après-midi à l'entrée de la rue, une petite pelleteuse de la régie des eaux pour réparer une canalisation qui avait sauté la veille. "En un jour et demi, on a eu trois pétassages dans le quartier."
Côté mairie, le 1er adjoint à l'urbanisme se veut rassurant. Oui, l'expertise a bien eu lieu, confirme Christophe Rivenq, et les arbres malades identifiés représentent trois ou quatre arbres sur dix. "On savait que certains devaient malheureusement être abattus", anticipe celui qui est aussi président d'Alès Agglo, qui constate que des branchages tombent souvent sur la rue. "Si on doit tomber des arbres, on en replantera, bien sûr", insiste Christophe Rivenq, qui évoque le mûrier-platane comme essence, sous réserve de l'avis de l'ingénieure arboricole Fanny Pradier, responsable du service paysage et patrimoine arboré de la Ville.
"Il faut des arbres", insiste Christophe Rivenq, qui avance, comme les riverains, des arguments de fraîcheur à préserver. Des arbres qui seront accompagnés, à terme, d'un "réaménagement de la rue pour y intégrer une mobilité douce", sans toucher à l'alignement arboré.