MIDI VILLAGES Aux Salles-du-Gardon, les établissements de la Pomarède ont été modernisés
Fin octobre, aux Salles-du-Gardon, l’Ehpad Samdo la Pomarède a célébré ses 10 ans d’existence, tandis que l’établissement de soins de suite et de réadaptation Filieris inaugurait ses nouveaux locaux.
D’une pierre deux coups ! Établi depuis 10 ans sur une colline aux Salles-du-Gardon, rue de la maternité, l’Ehpad Samdo la Pomarède n’avait jamais fait l’objet d’une inauguration formelle. C’est chose faite depuis quelques jours avec l’organisation d’une cérémonie à l’issue de laquelle ont aussi été inaugurés les nouveaux locaux de l’établissement de soins de suite et de réadaptation (SSR) Filieris, relié à l’Ehpad par une passerelle.
Au terme d’un chantier colossal financé par la Caisse autonome nationale de la sécurité sociale dans les mines (CANSSM) à hauteur de 4,5 millions d’euros, la structure SSR a vu sa capacité d’accueil passer de 40 à 60 lits. En plus de l’ouverture de ces 20 lits supplémentaires, les travaux ont accouché de l’installation du service rééducation au rez-de-jardin, ainsi que la mise aux normes de l’ensemble de la structure, dont le renouvellement intégral du mobilier, tandis que le plateau technique était déjà doté de matériel de pointe (vélos connectés), assorti d’un parcours de santé réalisé par un architecte paysagiste et inauguré en 2019.
« La santé a un coût, mais elle n’a pas de prix ! »
Un ravalement des façades a également été opéré, ce qui, aux yeux de Philippe Georges, président du conseil d’administration de la CANSSM, « n’est pas une coquetterie », car « être visible et accueillant de l’extérieur, montrer notre modernité, sont des enjeux importants pour mettre en confiance les patients et séduire les professionnels de santé ».
Directeur de l’établissement, Patrick Carmona s’est dit heureux d’offrir à ce bâtiment vieux de 65 ans « un véritable lifting ». Alors que les deux structures célébraient leurs dix ans de vie commune, le dernier nommé a fait l’éloge de « la mutualisation » des moyens qui « aide à passer des caps ». Maire de la commune hôte, Georges Brioudes a témoigné de la renommée des lieux auprès des aînés : « On est ici sur un site particulièrement agréable, bordé de chênes, de pins, et de châtaigniers. Les patients veulent y venir à tout prix ! »
S’il n’a eu aucun mal à reconnaître la pertinence de ces rénovations, Patrick Malavieille, maire de la commune voisine de La Grand’Combe et vice-président du Département, a tenu un discours bien différent de ses prédécesseurs au micro : « Dans un établissement, ce qui compte le plus c’est le service apporté par le personnel. Ce qui fait l’âme, ce n’est ni la toiture, ni les façades, mais le personnel. » Et ce dernier de conclure, comme pour mieux légitimer le financement de la CANSSM : « La santé a un coût, mais elle n’a pas de prix ! »