Au cœur des activités de LUMA Arles, les expositions continuent de stimuler la curiosité, nourrir le dialogue et réfléchir aux complexités et aux imaginaires de nos sociétés mondialisées. Le programme annuel, engagé dans un discours interculturel, propose des idées novatrices et rassemble des expériences singulières ainsi que des approches artistiques qui pluralisent notre compréhension de la création contemporaine. « Chaque année notre programme devient plus diversifié et invite le public à considérer le monde à travers de nouvelles perspectives, indique dans un communiqué de presse Maja Hoffmann, fondatrice de la fondation LUMA Arles. Avec des artistes qui s’intéressent à des thèmes aussi divers que la technologie, l’identité, l’histoire et le changement climatique, nos expositions ouvrent des espaces d’engagement critique face aux enjeux actuels. À travers des œuvres et des idées qui éveillent et interrogent la pensée, déplacent et troublent les frontières, elles rappellent que l’art est un outil puissant et essentiel pour questionner et réinventer nos réalités. »

Dès le 1er mai, le public pourra découvrir Danse avec les démons (titre variable), une exposition à LUMA Arles réunit pour la première fois des œuvres majeures de la collection de la Fondation Beyeler ainsi que des prêts de la collection Maja Hoffmann / LUMA Foundation dans un accrochage unique pensé par Tino Sehgal. L'exposition puise une partie de ses sources dans les projets expérimentaux réalisés, avec le soutien de LUMA Foundation, à Arles et dans d'autres villes au cours des quinze dernières années. Parmi ceux-ci, on peut citer Vers la lune en passant par la plage (Arles, 2012), Chroniques de Solaris (Arles, 2014) et Il Tempo del Postino (Manchester, 2007). L'exposition explorera le caractère évolutif des œuvres d'art à travers des installations spécifiques au site, offrant des approches uniques à la mise en espace et l’expérience de l’art.

Sensing the Future : Experiments in Art and Technology (E.A.T.) sera également présenté dès le 1er mai. Il s'agit de la première exposition en France consacrée à cette initiative visionnaire du milieu du XXe siècle, qui a permis à des centaines d’artistes d’avant-garde de collaborer avec des ingénieur·es pionnier·es de l’ère numérique. Organisée en partenariat avec le Getty Research Institute, l’exposition retrace les moments clés de l’histoire mythique d’E.A.T. Elle s’ouvre sur ses premières manifestations, puis présente des œuvres et documents relatifs à « 9 Evenings: Theatre & Engineering » (1966), au Pavillon Pepsi de l’Expo ’70 d’Osaka au Japon (1970), et à « Projects Outside Art » (1970). À LUMA Arles, l’exposition s'enrichit d’œuvres supplémentaires, rarement présentées auparavant et de documents inédits, permettant de mettre en lumière le rôle déterminant d’E.A.T. dans l’histoire de l’art contemporain. Enfin et toujours à partir du 1er mai, Archives Hans Ulrich Obrist, Chapitre 5 : Maria Lassnig « Vivre avec l’art empêche de se faner ! »

La Tour et les expositions situées dans les bâtiments historiques sont ouvertes :

• du mercredi au dimanche de 10h à 18h jusqu'au 4 mai

• du mercredi au lundi de 10h à 18h à partir du 5 mai

• tous les jours de 10h à 19h30 à partir du 7 juillet

Le parc paysager est ouvert en accès libre tous les jours de 7h à 20h30.

Tarifs de 7 € à 15 € / Pass toutes expos 7 jours : 25 €.