C’est Arnaud Fourel, élu à la ville d’Aigues-mortes et vice-président de la CCTC, qui est à l’origine de ce tour de force. "Dès l’annonce de la candidature début 2022, j’ai vu une opportunité considérable. Une candidature autour de l’eau, tout nous liait à ce projet et notamment le canal du Rhône à Sète !", indique l’enseignant en électro-technique au lycée Pierre Mendès-France de Montpellier, habitant d'Aigues-Mortes. 

Il a toujours lorgné du côté de l’ancienne capitale régionale. Épaulé par le président Robert Crauste, le vice-président a donc embrigadé son territoire, la Camargue et la CCTC dans l’aventure humaine. "Le projet de Montpellier est déjà bien avancé et solide. Nous avons beaucoup réfléchi en amont, mais maintenant qu'on est entrés dans la danse, on va se mettre au travail rapidement afin de faire des propositions et rendre une copie pour le mois de juin", ajoute l’édile.

La question de l’eau et du lien

La ville de Montpellier fait partie des finalistes aux côtés de Bourges, Clermont-Ferrand et Rouen. Si la ligne artistique de la candidature tourne autour des piliers « relier, acter et célébrer », la thématique transversale sur la question de l'eau reste en pleine adéquation avec l’essence de la Terre de Camargue. La question du lien se situe à l'épicentre de la réflexion artistique de Montpellier qui pose trois composantes : le lien à l'espace et au territoire, le lien au temps et au futur, et enfin le lien à L'autre. C’est la raison pour laquelle, l’association Montpellier 2028 a impliqué des communautés de communes dans son projet. Après Paris en 1989, Avignon en 2000, Lille en 2004, et Marseille en 2013, une nouvelle ville française sera désignée pour accueillir cet événement européen. La ville lauréate sera annoncée en fin d’année 2023, alors à vos calendriers !