NÎMES L’Ukraine agrafée, les nouveaux médaillés de la sécurité intérieure sont là !
À l’occasion d’une cérémonie, Jérôme Bonet, préfet du Gard, a remis des médailles de la sécurité intérieure, agrafe « Ukraine », à des personnes civiles et militaires impliquées dans l’accueil des déplacés ukrainiens depuis le début du conflit.
L’année dernière, deux nouvelles agrafes s’ajoutaient aux existantes. Celle des Feux de forêt 2022, et une autre pour l’Ukraine, qui concerne notamment les gendarmes du GIGN, mais aussi ceux du Pôle judiciaire de la gendarmerie (IRCGN), de l’Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité (OCLCH), et ceux de l’ambassade.
Elles viennent s’ajouter aux agrafes existantes concernant le secrétariat général, l’administration préfectorale, la fonction publique territoriale, l’élu, la police nationale, la gendarmerie nationale, la sécurité civile, la police municipale, la sécurité routière, les associations, l’engagement citoyen, l’action humanitaire, les sapeurs-pompiers et la direction générale des étrangers en France.
Sylvie Alarcon, Malik Berkani, Joëlle Riou, Véronique Simonin et Benoît Vandenbossche ont ainsi reçu cette décoration. Le préfet du Gard Jérôme Bonet, l’affirme : « C’est avec émotion et une certaine gravité que nous honorons cinq Gardois méritants dans un contexte éprouvant. Nous célébrons des actions d’humanité, symboles de notre unité. » Il faut dire que le Gard a plutôt répondu présent quand il s’est agi d’accueillir des réfugiés de guerre, environ mille dans le département ont pu trouver un havre de paix ou se reprendre un second souffle.
Cette distinction est destinée à récompenser les services particulièrement honorables, notamment un engagement exceptionnel, une intervention dans un contexte particulier, une action humanitaire ou l’accomplissement d’une action ponctuelle ou continue dépassant le cadre normal de service, rendus par toute personne, au cours de sa carrière ou dans le cadre d’un engagement citoyen ou bénévole, pour des missions ou actions signalées relevant de la sécurité intérieure.
Ce champ couvre notamment les domaines de la sécurité publique, de la sécurité civile, de la sécurité routière et, plus largement, les politiques publiques mises en œuvre par le ministère de l’intérieur (corps préfectoral, administration centrale et territoriale, immigration, intégration, asile…). Sont jugés recevables les dossiers tendant à récompenser des actions revêtant un éclat particulier, et non des carrières administratives ou des engagements associatifs dans la durée.
Les actions pouvant justifier de l’octroi de la médaille de la sécurité intérieure ne doivent pas avoir fait l’objet d’une récompense pour acte de courage et de dévouement et doivent être postérieures à 2011. La médaille de la sécurité intérieure est décernée deux fois par an, au 1er janvier et au 14 juillet, par arrêté du ministre de l’Intérieur. Elle est décernée sans condition d’ancienneté, le choix de l’échelon étant déterminé en fonction de la nature des mérites à récompenser et sur le fondement d’un rapport circonstancié et motivé.
Les récipiendaires sont de nationalité française ou étrangère et interviennent à titre professionnel ou bénévole, dans les domaines comme la défense des institutions et des intérêts nationaux, le respect des lois, le maintien de la paix et de l’ordre public, la protection des personnes et des biens ou encore la prévention, la médiation, la lutte contre l’exclusion, l’aide aux victimes ou l’aide au bénéfice d’une action humanitaire.