LE DOSSIER Dans les coulisses de Marcoule
Au coeur d’une salle de pilotage d’Orano Melox.
- Photo Yannick PonsUn site d’environ 300 hectares, posé au bord du Rhône, à quelques kilomètres de Bagnols. Un site dont le grand public sait qu’il est nucléaire, c’est même le berceau du nucléaire français. Mais que se cache-t-il derrière ses hautes grilles ? Pour le savoir, Objectif Gard, le magazine est allé au coeur des deux principales installations de Marcoule. Il y est question de nucléaire, certes, mais aussi de café décaféiné, de bouchons de vin et de variole du singe. Reportage.
C’est une usine d’un genre un peu particulier, pour ne pas dire unique au monde. Ici, à Orano Melox, on fabrique du MOX, du carburant pour centrale nucléaire. Concrètement, pour faire tourner une centrale nucléaire, on a besoin d’uranium, extrait dans des mines. Cet uranium est ensuite enrichi, par exemple sur le site d’Orano Tricastin, en isotope 235, déjà présent dans l’uranium, pour le rendre plus énergétique, et est placé dans des assemblages utilisés comme des grosses piles. Seulement, au bout d’un certain temps, le combustible s’use et du plutonium se forme. Si 4 % de ce combustible va former ce qu’on appelle des déchets ultimes, 96 % sont recyclables, notamment en fabriquant du MOX. La suite à retrouver dans Objectif Gard, le magazine...
