NÎMES MÉTROPOLE NemoVélo pour vous servir !

NemoVélo (Photo Anthony Maurin)
En février dernier, Nîmes Métropole invitait les habitants à participer à une consultation pour choisir le nom du futur vélo en libre-service qui sera déployé sur la ville de Nîmes. NemoVélo a été choisi.
Rappel historique… créé en 2014, véloTANGO était le premier service vélo que Nîmes Métropole avait mis en place. Au total, 530 vélos étaient disponibles à la location dont 410 à assistance électrique.
L’Espace véloTANGO proposait aussi trois types de vélo pour des locations allant d’une journée à un an pour un vélo à assistance électrique, un vélo classique ou un vélo pliant.
Inaugurée en janvier 2020, la ligne de T2 (TCSP) est également une piste cyclable. Elle relie le CHU Caremeau à la Gare de Nîmes-Feuchères. Cette ligne est prolongée jusqu’à la salle de concert de Paloma.
Depuis 2020, de nouvelles voies cyclables ont vu voir le jour à Nîmes, sur les boulevards Natoire et Salvador Allende, ainsi que dans les différentes communes de l’agglomération nîmoise. Il faut dire qu’il y a déjà 50km de piste cyclable en ville et le chiffre monte d’année en année.
Aujourd’hui, avec le vélo en Libre Service de Nîmes Métropole, une nouvelle étape est franchie. Le nouveau service de vélos électriques en libre-accès sera destiné à faciliter les déplacements quotidiens des habitants et visiteurs. Ce projet s’inscrit dans une démarche de transition écologique, visant à réduire l’empreinte carbone des transports tout en améliorant la qualité de vie urbaine.
« Très attendus par la population, nos vélos en libre-service vont répondre à un réel besoin sur la Ville de Nîmes. J’ai souhaité associer les habitants de Nîmes Métropole, pour choisir le nom de ce nouveau service qui sera inscrit sur les vélos. À vous de jouer maintenant ! » souligne Franck Proust, président de Nîmes Métropole.
« Depuis plusieurs années, Nîmes Métropole apporte une attention particulière au vélo et plus globalement, aux modes de transports doux. Des mobilités qui s’inscrivent pas à pas comme le mode de déplacement phare dans les centres-villes. Cette consultation, ouverte à tous, renforce cette ambition auprès des usagers, de s’approprier un peu plus ce mode de transport » précisaient Franck Proust, président de Nîmes Métropole et Jean-Marc Campello, vice-président délégué aux mobilités et infrastructures de transports.
Parmi les quatre noms proposés, Tangolib, Le VAN (pour Vélo de l’Agglomération Nîmoise), NemoVélo, et AggloVélo, chacun reflète les valeurs du projet : accessibilité, praticité, ancrage local. Ils se veulent également simples, évocateurs et facilement mémorisables.
Aujourd’hui, 35 stations (placées sous les caméras de vidéosurveillance) et 250 vélos (bientôt 100 vélos supplémentaires et dix stations de plus l’année prochaine) ! Tout a été pensé en cercles concentriques qui doivent couvrir au mieux le territoire. Sept jours sur sept, 24h par jour. À plus de 60 %, c’est NemoVélo qui a été choisi. Le fournisseur, Éco-Vélo, est français. L’autonomie va de 70 à 100km. Il fallait cependant trouver 35 implantations pertinentes pour impulser le dispositif.
Deux sortes de stations, passive et active. Facile à installer, la passive peut être déplacée en fonction des usagers et le rechargement des batteries se fera par le personnel d’exploitation. Pour les stations actives, elles sont électrifiées et permettent de recharger directement le vélo. Les vélos sont équipés de chaîne pour les arrimer au matériel urbain et ne pas se les faire voler !
Une application, une inscription, le choix d’un forfait, les coordonnées bancaires, le choix du vélo et hop, on reçoit un texto avec un code de déblocage à saisir à l’arrière du vélo pour pouvoir s’en servir. En cinq minutes, tout est réglé. Vous pouvez aussi appairer votre carte de transports Nîmes métropole (NFC) pour louer votre vélo e passant la carte sur la bicyclette. Dernière option, un seul SMS et vous pouvez aussi louer le vélo que vous voulez ! Parfait pour les étrangers sans données cellulaires.
De plus, chaque vélo a été conçu pour au minimum trois utilisations par jour, pour vivre sa vie sous toutes les conditions météorologiques. Chaque vélo a un capteur GPS, mais Nîmes métropole n traquera pas les usagers, simplement, si un vélo disparaît, cela aidera.
Engagement électoral de Jean-Paul Fournier, ce service et les stations qui vont avec sont désormais prêtes. « Ce fut un travail de longue haleine, nous faisons rentrer la mobilité douce dans le XXIe siècle, Nîmes métropole n’avait pas encore ce service. On a fait des choix courageux, l’implantation irriguera l’Écusson élargi, on a fait le pari de station avec des vélos électriques, car nous avons sept collines… L’aspect esthétique est aussi présent. Le service sera lacé d'ici à l'été, mais l’objectif est fin mai » explique Franck Proust.
Les tarifs ? Deux styles. Occasionnel, sans abonnement, avec un euro pour le déblocage du vélo, 15 premières minutes gratuites puis cinq centimes la minute. Les abonnements sont encore plus intéressants ! À la semaine, quatre euros, au mois, sept euros, à l’année 30 euros !
Coût annuel, 1,2 million d’euros d’investissement et 300 000 euros de fonctionnement.
Les avantages du vélo ?
Que l’on soit jeune ou plus âgé, le vélo permet à tous d’être autonome, de ne pas dépendre d’un tiers pour se déplacer. Avec le vélo, chacun peut se rendre où il veut, quand il veut, de jour comme de nuit.
60 % des trajets de moins de trois kilomètres sont réalisés en voiture, alors que le vélo s’avère plus rapide en ville sur des trajets de cinq kilomètres (15 km/h de moyenne pour le vélo contre 14 km/h pour la voiture).
À vélo, pas besoin de faire le plein, pas de taxes, peu de frais d’entretien ou de réparation, pas de parking coûteux… L’investissement pour l’achat d’un vélo est moins important que pour une voiture et son prix est amorti dès la première année.
Rouler cinq fois à vélo par semaine, pendant 30 minutes pour ses trajets domicile-travail, favorise l’état de forme général.
Les transports sont les premiers émetteurs de gaz à effet de serre en France. Privilégier le vélo à la voiture constitue un bienfait pour l’environnement.