VIDÉO Le baptême du feu du nouveau directeur de cabinet de la préfète du Gard, Grégoire Pierre-Dessaux
Grégoire Pierre-Dessaux, le nouveau directeur de cabinet de la préfète du Gard, prend officiellement ses fonctions ce lundi 11 juillet. Il remplace Iulia Suc, nommée le 27 mai dernier, cheffe de cabinet de la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Lonvis-Rome.
Âgé de 38 ans, l’ancien sous-préfet de Château-Chinon dans la Nièvre connait déjà bien la région pour avoir fait une partie de sa scolarité dans le Vaucluse, avant d’occuper les postes de chef du service de gestion opérationnelle de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) à Avignon puis à Montpellier, entre 2011 et 2014. Mais le haut-fonctionnaire a surtout participé au transfert de la base aérienne de la sécurité civile (BASC) de Marignane vers Nîmes, entre 2014 et 2017.
Cellule de crise, canicule et fêtes votives
Autant d’expériences qui lui seront utiles pour faire face aux défis qui l’attendent dans le Gard. « Nos priorités immédiates sont bien entendu liées aux feux de forêt, avec des mesures de prévention, comme cet arrêté d’interdiction de se rendre dans les massifs forestiers du département jusqu’à ce soir, mais aussi la coordination des dispositifs de lutte contre le feu, comme nous l’avons fait la semaine dernière en ouvrant une cellule de crise à la préfecture, décrit Grégoire Pierre-Dessaux. Mais nous serons également très vigilants, cet été, face aux risques de la canicule à venir, à la sécurisation des fêtes votives estivales, à l’insécurité routière et, dès septembre, aux risques inondations. »
Les maires responsables de leurs feux d'artifice
Sur le plan de la prévention des risques incendies, Grégoire Pierre-Dessaux veut insister sur la prévention et la pédagogie, après avoir eu la surprise de constater qu’une vingtaine de personnes ont encore écopé de contraventions de 750 euros pour avoir allumé des feux et des barbecues dans des lieux interdits, ce week-end, malgré l'actualité récente. « Le stress hydrique est actuellement tellement important que la moindre étincelle provoquée par un mégot, un taille-haie ou une débroussailleuse peut créer un sinistre important », justifie le trentenaire. En revanche, la préfecture ne devrait pas se substituer aux prérogatives des communes quant à une éventuelle interdiction préventive de leurs feux d’artifice, dans le département. Même si un certain nombre d’entre elles, alertées par la préfecture, ont déjà confirmé le report ou l’annulation de leurs feux du 14 juillet, comme Nîmes, Alès, Anduze, La Grand'Combe, Vézénobres, Saint-Gilles, Langlade, Vergèze, ou Le Vigan.
Pierre Havez