Une petite révolution pour l’aéroport nîmois. Actuellement le nom de l’équipement est imbuvable : « Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes ». À l’époque, l’aéroport a été baptisé du nom des collectivités qui le finançait. Pas terrible, en terme de visibilité, pour les touristes Européens et Américains… Ce jeudi, Nîmes métropole et son délégataire Édeis ont dévoilé le nouveau nom de l'aéroport nîmois : « Nîmes-Grande Provence Méditerranée ».

Une appelation qui sent bon le sud de la France. « On s’appuie sur deux marques connues », a indiqué le président de l'Agglo nîmoise Franck Proust. D'ailleurs, Perpignan vient d'ajouter « Méditerranée » à son nom. Franck Proust rappelle par ailleurs que « l'aéroport est une porte d’entrée sur le territoire, sur ses richesses patrimoniales et naturelles. Le fait que Nîmes apparaisse dans le nom commercial permet d’identifier immédiatement la principale ville de rattachement ».

Le nouveau nom réaffirme également la position centrale de l’équipement entre Marseille et Montpellier. Ce baptême a été l’occasion de faire un point sur l’infrastructure : 119 millions d’euros de retombées sachant « qu’un euro investi représente 40€ de retombées économiques ». L’aéroport regroupe 900 emplois dont un tiers lié à l’activité civile, un tiers au pôle économique et un tiers à la base de sécurité civile.

En 2019, soit avant la crise sanitaire, le nombre de passagers s’établit 232 089 pour une ambition, à 2026 à 400 000 passagers. L’ouverture récente des lignes vers Dublin, Édimbourg et prochainement Porto, le 26 mars, devraient contribuer à cette ambition.