BAGNOLS/CÈZE Jérôme Jackel lance sa dynamique en vue des Municipales 2026
2026 peut paraître loin, mais Jérôme Jackel lance dès maintenant sa dynamique en vue des prochaines Municipales. Il a commencé à former un groupe "citoyen" qui devrait découler sur une liste prônant la "démocratie participative".
L'élu d'opposition indépendant bagnolais, Jérôme Jackel, s'active déjà à l'approche des élections municipales de 2026. Depuis quelques mois, il a commencé à fédérer un groupe de citoyens qu'il veut encore faire grandir. Pour l'heure, une quinzaine de personnes (*) se réunissent régulièrement, issues de différents horizons (médical, commerce, éducation...) et pour la grande majorité, n'ayant jamais mis un pied en politique. La suite logique sera de monter une liste au prochain scrutin municipal avec différentes sensibilités, n'allant pas au-delà "des fâchés pas fachos". Jérôme Jackel résume : "Le but, c'est de rassembler, de fédérer autour d'un projet commun qui est la démocratie participative."
Durant les deux prochaines années, il veut organiser des réunions participatives ainsi que des ateliers dont l'issue sera d'arriver à un consensus. "On veut que les projets choisis servent le plus de monde possible. C'est la politique du bon sens", indique l'élu d'opposition non-encarté. S'il parvient à briguer la Mairie, il veut mettre en place des référendums sur les grands travaux, accentuer les réunions de quartier et impliquer aussi l'opposition. Il imagine aussi un exécutif participatif au sein de l'Agglomération du Gard rhodanien.
Mais avant, le groupe veut faire beaucoup de pédagogie autour de la démocratie participative. "C'est quelque chose qui plaît beaucoup, les gens adhèrent. Ce n'est pas révolutionnaire le participatif mais cela permet d'apaiser les décisions", estime Christian Gagliardone, retraité chirurgien-dentiste, qui a rejoint le groupe.
"Essayer de constituer une alternative"
Jérôme Jackel a conscience que le chemin est encore long jusqu'à 2026 mais il veut dès maintenant poser les jalons et "essayer de constituer une alternative", notamment face à la majorité sortante et au Rassemblement national. A-t-il commencé à discuter notamment à Gauche ? Accepterait-il d'éventuels soutiens par la suite ? "On ne s'interdit rien, mais on reste citoyens pas partisans. On veut éviter les écharpes", répond Jérôme Jackel. En 2020, la liste "Alliance citoyenne" sur laquelle il figurait en 3e place, était parvenue à se hisser au 2nd tour, devançant celles de Christian Roux (divers gauche), Jocelyne Gayte (Les Républicains) et Christophe Prévost.
À la différence qu'en 2026, il compte bien "mieux choisir la tête de liste", dit-il en référence au revirement de Thierry Vincent. Naturellement, ce serait Jérôme Jackel lui-même en n°1 mais il n'exclut pas qu'une autre personnalité se détache au fil des réunions. En attendant, il continue à siéger au sein du conseil municipal, à poser des questions en séance, quitte à parfois toquer auprès des instances plus haut. Il espère que cette énergie portera ses fruits aux prochaines municipales et que les électeurs se déplaceront davantage dans les isoloirs. "Le maire a été élu en 2020 avec 2 000 voix (sur un peu moins de 13 000 inscrits, NDLR), je pense que ça veut quand même dire qu'il y a un problème avec les élus", conclut Jérôme Jackel.
(*) Parmi le noyau du groupe, il y a Jérôme Jackel, Christian Gagliardone (retraité), Marie-Pierre Gagliardone (assistante dentaire), Christophe Munier (intérimaire), Anouar El Hamdaoui (travaillant à l'école du Chemin-Bas-d'Avignon à Nîmes), Sandra Blaise (coiffeuse), tous présents sur la photo. Étaient absents Naïma Dahmani et Manuel Martinez (qui figurait déjà sur la liste Alliance citoyenne).