C'est qui la patronne ? Elle n’a pas encore gagné le match au niveau national, mais Carole Delga sort très largement gagnante au sein de l’Occitanie du congrès interne du Parti socialiste. Des chiffres impressionnants en témoignent. La motion Refondations, porté par Nicolas Mayer-Rossignol, soutenu par la présidente de la Région Occitanie et ses deux vice-présidents, Claire Fita et Kamel Chibli, arrive très largement en tête en Occitanie, avec plus de 55% des voix. Le meilleur score national. Dans plus de 75% des départements, dont le Gard, c’est l’étiquette Delga aidée de Denis Bouad et Fabrice Verdier et seulement eux qui ont conduit à cette première victoire. Olivier Faure, le premier secrétaire sortant, contesté en interne depuis son alliance avec Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis lors des Législatives l’année dernière, est toutefois arrivé en tête au premier tour au niveau national. Mais sa réélection pour les trois prochaines années n’est pas acquise. Avec un score de 49 % des voix, il devra batailler pour s’imposer face à Nicolas Mayer-Rossignol qui a obtenu un score de 30,5 %. D’autant que le maire de Rouen bénéficie désormais de l'appui d'Hélène Geoffroy qui a réalisé 20,5% des voix. Et tout cela pourrait changer totalement la donne sur la ligne défendue par le mouvement les prochaines années. D’ores et déjà, les chiffres, têtus, expriment un malaise. En effet, un militant socialiste sur deux est donc opposé à la stratégie d’alliance avec la Nupes. Sans compter qu’Olivier Faure a perdu près de 25 points, par rapport au dernier Congrès du PS. Une perte d’influence qui sera difficile à gommer malgré une victoire possible au second tour. Dans quelques semaines, les élections dans les fédérations risquent d’être aussi sacrément bouleversées. Ici, dans le Gard, Arnaud Bord, qui dirige le mouvement, a de très grandes chances d’y laisser des plumes. Farouche défenseur d’un conglomérat avec l’extrême-Gauche, supporteur jusqu’à la lie d’Olivier Faure, il est aujourd’hui clairement en danger. Pierre Jaumin, proche de Carole Delga, qui devrait l’affronter, pourrait l’emporter sans trop de difficultés. Il est en tout cas évident que cette séquence marque une rupture dans l’hégémonie de pensée imposée par Olivier Faure et ses alliées depuis trop longtemps. Incapable de donner de la perspective pour les prochaines élections européennes et échéances nationales, ils seront contraints désormais de s’entendre avec la patronne du sud de la France. Rien ne sera dorénavant possible sans Carole Delga. Certains le supputaient. D’autres en doutaient. La réalité a rattrapé tout ce beau monde. Pas à pas, la Toulousaine trace sa route… Jusqu’à l’Élysée en 2027 ?

Le contrat de sécurité intégrée, c'est bon ! Jeudi dernier, Jean-Paul Fournier s'est rendu en préfecture à l'invitation de la préfète pour esquisser la future collaboration entre les services de l'État et la ville de Nîmes en matière de sécurité. Une rencontre qui s'est très bien passée, selon nos informations. Mieux que ça !, le maire de Nîmes a confirmé à la préfète sa volonté d'avancer sur la signature du contrat de sécurité intégrée. Les équipes des deux institutions doivent donc rapidement se revoir pour mettre sur pied les engagements de chacun. Il faut en effet accélérer car le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sera déjà de retour à Nîmes en février prochain à la base de la Sécurité civile. Il devrait en profiter pour se rendre en mairie pour signer officiellement le contrat. Une année 2023 et des bonnes résolutions salvatrices pour Nîmes ?

Valérie Rouverand en duel. Pour le poste de référente dans le Gard, la macroniste nîmoise va devoir un peu batailler. Selon nos informations, elle affrontera une autre Nîmoise en la personne de Véronique Julian. Mais l'élue d'opposition à la Mairie de Nîmes reste très confiante. D'autant que sa liste composée de 22 personnes rassemble de nombreux marcheurs habitués aux batailles. Olivier Lange, ex-attaché parlementaire de Françoise Dumas, et délégué départemental de Territoires de Progrès ou encore Jérôme Talon, son ex-collègue co-référent en sont. Ce dernier est d'ailleurs... dernier de la liste et fait office de soutien de poids. D'autres personnalités bien connues au sein de Renaissance complètent également la liste.

Le maire en pleine forme. Souffrant il y a quelques jours, Jean-Paul Fournier est bien de retour à son bureau. En pleine forme comme nous le soufflent plusieurs élus de la Ville. Il est vrai que vendredi, le maire de Nîmes arborait un large sourire aux côtés du président de Nîmes Métropole, Franck Proust, à l'aéroport pour la présentation de la nouvelle identité de l'équipement nîmois, Aéroport Nîmes Grande Provence Méditerranée. C'est peut-être de voir aussi les avions décoller qui a fait plaisir au maire. L'envie de repartir en vacances, loin, très loin des élus qui échafaudaient déjà quelques plans après avoir appris que le maire était malade depuis quelques jours. Il en ont pour leur mauvais esprit !

Changement de braquet. Si le maire de Nîmes avait le sourire, il n'était pas le seul. Franck Proust n'était pas peu fier de son succès devant les maires de l'Agglo lors de la présentation de la nouvelle identité de l'aéroport de Nîmes. Encore un peu plus face à plusieurs élus de la Ville qui avaient fait le déplacement, tout content d'être présents pour ce moment important pour l'aéroport nîmois. Pourtant, quelques semaines auparavant, ces mêmes élus avaient marqué leur opposition à intégrer dans le nouveau nom l'appellation "Provence." Finalement, ils se sont fait petits face au succès de Proust.

Le maire de Saint-Gilles est fâché. C'est une malheureuse phrase dans le magazine papier de Nîmes métropole qui a fait vriller le maire de Saint-Gilles. Fâché tout rouge parce que la communication de l'Agglomération a osé dire que l'aéroport de Nîmes était situé sur la commune de Garons et non pas sur celle de Saint-Gilles. Eddy Valadier n'a pas cherché à comprendre. Il a pris sa plus belle plume pour dire tout le mal qu'il pensait de cette initiative à la direction du cabinet de Franck Proust. En représailles, il a même séché la présentation de la nouvelle appellation de l'équipement nîmois de vendredi dernier alors que tous les maires de Nîmes métropole étaient là. Un brin susceptible monsieur le maire ?

Jérôme Talon, une marche en plus. Le directeur général des services de la Ville de Bagnols/Cèze, ex-co référent Renaissance vient d'être intégré au sein de la commission des conflits au niveau national. Un poste qu'il connaît parfaitement bien puisqu'il avait déjà cette même charge dans son ancienne vie au Parti socialiste. Reste à savoir si cette nouvelle responsabilité lui sera utile. Pas tout de suite bien sûr, mais à l'horizon 2027.

La CCI plie bagage. La chambre de commerce et d'industrie du Gard emménage enfin à sa nouvelle adresse. Alors que c'était prévu pour la fin de l'année, il aura fallu un mois de plus aux équipes pour faire leurs cartons et rejoindre leur nouveau siège, situé comme annoncé en premier dans ces colonnes au 793, chemin du Mas de vignolles à Nîmes. Pour l'occasion, la chambre consulaire sera fermée au public du 25 au 27 janvier inclus. Adieu donc le siège historique du 12 rue de la République. C'est à la nouvelle adresse que se dérouleront les voeux 2023, le mardi 31 janvier, à 18 heures. Pas sûr que les cotillons soient de sortie et que le champagne coule à flot. Le nouveau lieu ne fait pas rêver. Mais la Maison des entreprises devrait combler le déficit d'ego sans trop de difficulté dans les prochaines années !

Un succès incroyable ! Année après année, le Festival de Nîmes est toujours un succès. Selon nos informations, la barre des 70 000 billets vendus pour l'édition 2023 devrait être rapidement atteinte. Un chiffre exceptionnel qui témoigne de la qualité de la programmation et de l'engagement des équipes à proposer à chaque fois le meilleur de la scène française et internationale. Il reste encore une ou deux dates à dévoiler. N'en jetez plus, la cour est pleine !

Jean-Yves Chapelet hospitalier. La politique s'est invitée au milieu de la cérémonie des vœux du centre hospitalier de Bagnols-sur-Cèze, ce mercredi. Le directeur, Jean-Philippe Sajus, et le président de la CME, Pierre Kovalevsky, ont remercié les personnels pour leur travail et parlé des projets, Jean-Yves Chapelet a donné dans un autre registre. Le maire de Bagnols-sur-Cèze, qui est aussi président du conseil de surveillance de l'hôpital depuis 2010, s'est dit "scandalisé" de la visite des urgences "en catimini" de la députée RN, Pascale Bordes. Il n'a pas pu s'empêcher de dire ce qu'il en pensait : "Je pense que la renommée de notre hôpital mérite mieux qu'une petite visite de deux heures et un résumé très politique de tout ce qu'il se passe ici. Les gens qui m'entourent m'ont dit que ce n'était pas le lieu d'en parler, mais je le fais, parce que je sais tout ce que vous faites au quotidien et ça ne peut pas se résumer à ça. La politique ce n'est pas ça, c'est se battre pour avoir des IRM, des urgences, des scanners..." La principale intéressée appréciera alors qu'elle a aussi interpellé le ministre de la Santé, François Braun, mardi, à l’Assemblée nationale, à ce sujet.

Bonus. Renaissance met à l'honneur Valérie Rouverand en national. À l'occasion de la nouvelle année, le service communication de Renaissance a souhaité mettre à l'honneur quelques responsables en région pour convaincre ceux qui en doutait de son l'ancrage territorial. À Nîmes, ils ont donc accompagné Valérie Rouverand dans son quotidien au service de l'Éducation et des quartiers. "Rien à voir avec l’élection qui se déroule actuellement pour le poste de référente. Il s'agit d'une vidéo pour la campagne d’adhésion" du mouvement du président de la République, Emmanuel Macron, fait savoir la Nîmoise. Cette vidéo semble avoir plue à la direction nationale qui l'a sélectionnée et la diffuse depuis quelques jours sur le site national de Renaissance et sur les réseaux sociaux du parti. Elle est aussi diffusée sur France TV dans les spots "Expression directe." Pour découvrir la vidéo :