ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Qui veut la peau d’Alexandre Pissas ? Ici pas de Roger Rabbit, pas de Toons, pas de Disney mais une ambiance Ok-Corral digne d’Hollywood. Ça tire à vue en coulisse et depuis des années. Avec une cible bien identifiée dans la ligne de mire : le socialiste Alexandre Pissas. Le maire de Tresques, vice-président du conseil départemental et patron des pompiers du Gard réussit l’exploit de se mettre la quasi totalité du monde politique à dos. Pourtant, l’ancien chirurgien et enseignant à la faculté de médecine de Montpellier-Nîmes a eu un parcours plus qu'intéressant. C'est avec pugnacité qu'il a gravi les échelons. Il est même parvenu à se faire décorer de la Légion d'honneur par l’ancien président socialiste, François Hollande. Mais quelque chose cloche... Difficile de trouver des élus qui se ne méfient pas de lui. Qui ne le critiquent âprement... La plupart espère même sa défaite à toutes les élections auxquelles le Gardois se présente. Pourquoi tant de haine ? Probablement parce qu'Alexandre Pissas est un loup solitaire. Qui favorise en priorité ses propres intérêts avant ceux des autres comme si il avait une revanche à prendre sur la vie. Sa vie. Ses ex-amis rappellent volontiers ses coups fourrés et autres stratégies pour obtenir gain de cause. À 71 ans, il serait peut-être temps pour lui de tourner la page et de s'offrir une retraite bien méritée, non ? Cependant, il semble que le Tresquois ne soit pas près à quitter la scène. Si la majorité de Gauche l’emporte à nouveau aux Départementales de juin, il compte bien jouer sa partition et faire danser certains élus comme il l'a fait pendant ce dernier mandat. En plus, avec Françoise Laurent-Perrigot réélue, Alexandre Pissas en est sûr : le patron du conseil départemental se sera lui. S'il est plus malin que la moyenne, l'édile a une grosse épine dans le pied. Beaucoup ont compris son manège et ne veulent pas s'affilier à lui. Denis Bouad, l’ex-président du Département, le premier, lequel a décidé de ne plus le laisser faire. Après avoir hésité un temps à remettre son nez au sein de la collectivité locale, trop déçu par l’équipe en place il veut reprendre la main, quoi qu'il en coûte. Il ne sera pas chef de file de la Gauche pour les prochaines échéances. Pourtant, c’est bien lui qui va manœuvrer. Pour être sûr de retrouver son pouvoir définitivement et décider qui, en juin prochain, s’installera au 5e étage. Et ne le trahira pas. Pour parvenir à son objectif, même le parti présidentiel veut l’aider. Le référent La République en marche et ex-socialiste Jérôme Talon ne veut plus entendre parler d’Alexandre Pissas. Il est prêt à sortir la sulfateuse sur le canton de Bagnols/Cèze, fief du chirurgien. Reste à savoir si cette fois sera la bonne pour ses contempteurs qui ont déjà échoué à plusieurs reprises...
Shérif fais moi peur à Bagnols. On ne badine pas avec la règle et Jean-Yves Chapelet a bien l'intention de la faire respecter quitte à se faire des ennemis, y compris parmi les fonctionnaires territoriaux qu'il dirige. C'était le cas il y a quelques jours lorsque l'édile a décidé de dresser deux contraventions pour le non-respect des règles sanitaires liées à la covid. Les deux contrevenants sont des employés de sa mairie qui auraient été rappelés à l'ordre verbalement à plusieurs reprises, mais qui n'écoutaient pas le message du premier magistrat. L'élu a poursuivi sur sa lancée quelques jours plus tard. Il a constaté sur le parking de sa ville qu'un fonctionnaire de l'agglomération du Gard Rhodanien n'avait pas la ceinture de sécurité. Là aussi Jeannot a vu rouge et a sorti sa contravention. Des PV que les maires peuvent dresser en toute légalité puisqu'ils sont officiers de police judiciaire. De plus, la loi de décembre 2019 oblige les maires et adjoints à suivre des formations sur les pouvoirs de police. Un pouvoir que les édiles ont tendance à accomplir avec plus ou moins de célérité. On connaissait les gendarmes de Saint-Tropez, on a maintenant le cow-boy de Bagnols. Cruchot n'a qu'a bien se tenir !
Gilbert Baumet et ses mémoires : ça tire à vue. Le microcosme politique tressaille déjà depuis que la nouvelle lui est parvenue aux oreilles. Gilbert Baumet serait en train d'écrire ses mémoires. Info ou intox? Info selon notre rédaction. Et l'ancien homme fort du département jubile : " Oui, oui et ça va faire mal", glisse-t-il mystérieux mais sans vouloir en dire plus pour le moment. Car lorsque Gilbert prend la plume beaucoup de ses ex-amis tremblent. L'ancien secrétaire d'État et maire de Pont-Saint-Esprit est au courant de tous les secrets politiques gardois des quarante dernières années ; les avouables et ceux qui le sont beaucoup moins. De plus Gilbert a la rancune tenace et estime qu'il a pris des coups judiciaires alors que d'autres sont passés à travers la foudre correctionnelle. Les mémoires sont en préparation et le néo-écrivain ne compte pas les publier avant l'automne prochain.
Un banquet ? Non, un repas tout simplement. Il y a quelques semaines, on vous racontait la fête prévue pour les 20 ans de mandat du maire de Nîmes. Une fête annulée en raison de la crise sanitaire. Même si cette semaine, la rumeur a couru d'un banquet avec tous les élus prévu ce week-end, finalement, il n'en est rien. Jean-Paul Fournier a préféré la sobriété d'un repas avec quelques élus qui lui sont très proches. En toute intimité, pour se rappeler les bons souvenirs de deux décennies au service des Nîmois. Un repas d'amitié très loin du folklore.
Le couac de la photo. Faire une photo sur les marches de la Maison carrée pour immortaliser les 20 ans de mandat : Antoine Roger, le directeur de cabinet du maire de Nîmes n'était pas peu fier de son idée. Mais sans préparation, en conviant la presse pour photographier l'instant, il n'avait pas imaginé le double effet Kiss Cool. D'abord, pour le bien du cliché, tous les élus se sont collés et ont retiré leur masque quelques secondes. C'est malheureusement la seule image qui a circulé sur les réseaux sociaux, reprochant l'absence de mesures barrières et l'irresponsabilité de l'exécutif. Puis, comme à son habitude, Jean-Paul Fournier n'a pas hésité à répondre ouvertement et sans filtre aux questions des journalistes. Pour annoncer... un probable week-end Taurin à la place de la Feria de Pentecôte. Le service communication de la Ville qui n'a pas été associé à ce rendez-vous a vu rouge. Une petite pastille rafraîchissante pour calmer tout cela ?
Le 31 mars, départ des Régionales dans le Gard ? Carole Delga, la présidente socialiste de la Région Occitanie sera en déplacement dans notre département à la fin du mois de mars. Ses équipes promettent des annonces pour les prochaines élections régionales. L'occasion probablement pour la présidente d'officialiser la tête de liste dans le Gard. Et comme annoncé par Objectif Gard, c'est bien Amal Couvreur, la vice-présidente au Département qui a œuvré sans relâche ces dernières années pour la "Politique de la ville" gardoise, qui devrait l'obtenir. La Nîmoise, femme d'expérience et mobilisée pour l'intérêt général, possède un atout considérable : elle n'a pas sa langue dans sa poche pour faire avancer la Gauche !
À Nîmes : Denis Lanoy, remplaçant de Vincent Bouget. C'est presque officiel. Vincent Bouget, ex-tête de liste Nîmes citoyenne à Gauche aux élections Municipales, ne sera pas candidat aux Départementales de juin. S'il l'avait été, le professeur d'histoire-géographie se serait présenté sur le canton de Nîmes 3. Un territoire regroupant les quartiers de la route d'Arles, de Feuchères, la Placette ou encore Gambetta où sont actuellement élus le sénateur Laurent Burgoa et Claude de Girardi. De quoi nous priver d'un beau mano a mano. Pour le remplacer, le secrétaire de la section nîmoise du Parti communiste français, Denis Lanoy, devrait monter au front. Il pourrait être épaulé par une binôme membre de Génération.s, Marianne Bernède.
La République en marche également présent sur Nîmes 3. Le casting des candidats sur le canton de Nîmes 3 devrait être riche. Si la Droite et la Gauche seront présentes, les candidats du parti présidentiel devraient aussi proposer une offre électorale. Pour l'incarner, le nom de l'élue nîmoise Valérie Rouvérand revient avec insistance. Cette dernière n'a pas encore décidé sur quel canton elle irait à la bataille mais il y a de fortes chances sur ce soit sur le canton de Nîmes 3. Une chose est sûre, elle pourrait faire appel au chef de cabinet de Françoise Dumas à la commission des forces armées, Felix Meysen. À 26 ans, le jeune homme est aussi responsable du mouvement Territoire de progrès. Même si la partie s'annonce difficile pour ce nouveau binôme, ils ont trois mois pour convaincre. Voir davantage si les élections sont reportées à l'automne...
Marc Taulelle a choisi son suppléant. Semaine difficile pour l'adjoint nîmois et candidat sur le canton de Nîmes 2. Depuis plusieurs semaines, le pneumologue retraité s'essouffle et s'époumone à convaincre son camarade du conseil municipal, François Courdil, d'être son suppléant. À 26 ans, cette jeune pousse de l'équipe Fournier est l'ancien collaborateur du député Philippe Berta. Il connaît donc bien les quartiers Est de la ville, situés sur Nîmes 2. Hélas, le conseiller départemental de Nîmes 3, Laurent Burgoa, a fait une proposition plus alléchante que François Courdil a finalement acceptée. Marc Taulelle a donc dû trouver un remplaçant. Ce sera Frédéric Pastor, adjoint en charge des Festivités. Que la campagne commence !
Lucas Tronche dans "l'Heure du crime". La radio RTL a décidé de proposer ce lundi soir à 20h15 une nouvelle émission de "L'Heure du crime" sur l'affaire Lucas Tronche, du nom de cet adolescent bagnolais disparu il y a six ans presque jour pour jour. Un mystère toujours entier, qui intéresse toujours autant les médias nationaux. D'ailleurs, une émission sur M6, toujours sur cette même affaire gardoise, doit être diffusée aussi printemps.
Retour de Bonsoir le Gard. Après une semaine de repos, votre émission quotidienne d'informations est de retour demain lundi à 18 heures sur Objectif Gard. Et pour cette semaine de reprise, c'est le communiste Patrick Malavieille qui sera notre invité. Le maire de la Grand'Combe et vice-président du conseil départemental aura face à lui un invité surprise. Mardi, c'est le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, qui est annoncé. L'occasion de fêter ses 20 ans de mandat à Nîmes. Qui sera son invité surprise pour cet anniversaire exceptionnel ? À vos agendas !
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