Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 17.04.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 481 fois

EXPRESSO À Aubais, la vision d’Angel Pobo pour transformer sa commune

Angel Pobo, 55 ans, a été élu maire d’Aubais en 2020

Angel Pobo, 55 ans, a été élu maire d’Aubais en 2020 

- Coralie Mollaret

Élu en 2020 dès le premier tour, le maire est en passe de terminer la reconstruction de l’école et la création de locaux commerciaux. Angel Pobo laisse encore planer le doute sur un éventuel deuxième mandat.

Il y a cinq ans, la liste Aubais Demain a remporté les Municipales, dès le premier tour avec 61 % des voix. Une victoire pour la liste conduite par Angel Pobo, qui a mis fin au règne de Pilar Chaleyssin, au pouvoir depuis 2001. Pour le nouvel édile, cette victoire est le fruit d'une campagne de longue haleine : « Deux ans avant le scrutin, nous avons organisé des rencontres pour réunir les gens autour d’un projet. » À 56 ans, Angel Pobo est directeur de site chez Total. À l’écouter, l’Aubaisiens a mis sa carrière entre parenthèses pour se consacrer pleinement à la mairie : « Je suis arrivé ici à l’âge de huit ans. Mon engagement, je le fais par passion, par affection. J’ai été 15 ans président du club taurin, de l’association d’aviron du Vidourle…  »

Le projet phare de son mandat : la construction de nouveaux équipements publics, place du Cluz et sur le terrain derrière l’hôtel de ville, déjà propriété de la mairie. C’est d’ailleurs l’un des atouts majeurs de la commune : « Par le passé, l’ancien maire et conseiller départemental Maurice Boisson, à qui nous rendrons prochainement hommage, a acheté plusieurs terrains nous permettant aujourd’hui de réaliser nos projets. » Cette commune de 3 000 habitants se verra bientôt doter de nouveaux bâtiments commerciaux sur l’ancien parking avec, en face, une toute nouvelle école : « Du parking jusqu’au parc des Aubrus, l’idée est de concentrer tous les équipements publics en cœur de ville, réunis sur 3,5 hectares. »

« Au lieu de toucher 2 000€, j’en touche 300 »

Le coût de cet aménagement est élevé : huit millions d’euros. Il a été financé à 50 % par des partenaires, souligne la mairie. « Le reste, ce sera de l’emprunt. Ça demandera un effort sur trois ou quatre ans », souligne le maire. Depuis son arrivée, Angel Pobo affirme avoir « assaini les finances » : « Nous avons fait des économies partout : la commune avait deux contrats d’avocat, nous avons revu le contrat avec le photocopieur, passé l’éclairage en Led… » Le maire et son équipe n’est pas peu fière d’avoir « réalisé 1,8 million d’euros de travaux pour changer les branchements des réseaux et les canalisations » après la découverte de traces de plomb dans l’eau courante.

Les élus ont également baissé leurs indemnités : « Au lieu de toucher 2 000 €, j’ai partagé mon indemnité pour que tous les conseillers municipaux puissent en bénéficier, soit 200 €. Mes adjoints m’ont également suivi : ils ont 300 € et 350 € pour le maire. » En parallèle, la nouvelle équipe municipale a mis en place « une politique salariale visant à motiver les fonctionnaires » : « Il y avait certaines primes dont ils pouvaient bénéficier. » Angel Pobo tentera-t-il de confirmer son élection aux municipales de 2026 ? Il garde le mystère : « Franchement, je n’en sais rien… Dans ma vie professionnelle, je peux avoir des opportunités. Mais en étant maire, c’est impossible. Là, j’attends que l’on ait terminé les projets et, avec mon équipe, nous verrons. »

Coralie Mollaret

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