ÉDITORIAL Rencontre des oppositions avec Macron : tout ça pour quoi ?

Emmanuel Macron, président de la République depuis 2017
- Photo d'illustration. Droits réservésRenouveau démocratique ou mascarade de communication ? Le scénario des prochaines semaines devrait nous éclairer.
Depuis des mois et des mois, le spectacle offert par l'Assemblée nationale est pour le moins affligeant. Entre invectives, postures politiques ridicule et refus catégorique de voter en faveur d'une future loi alors qu'elle se trouvait elle-même en bonne place dans le programme présidentiel des opposants. Tout le monde se demandait quand ce cirque allait s'arrêter. Il s'est enfin mis en pause hier soir. Alléluia. Durant une douzaine d'heures seulement... Ne rêvons pas ! Mais cette fois, reconnaissons que les représentants des partis politiques, tout comme le président de la République, ont mis leur ego de côté et ont pris leur responsabilité. Jusqu'au bout de la nuit, ils ont tous essayé de poser le constat de l'état actuel de la France. Et émis des propositions plus ou moins extrêmes pour sortir de la torpeur général. Particulièrement depuis la crise sociale du printemps avec la réforme des retraites et de la violence des émeutiers au début de l'été. À ce stade, il n'y a pas de conclusion. C'est trop tôt bien sûr. Emmanuel Macron aurait pris des notes. Beaucoup. Il aurait accepté aussi le principe d'une discussion franche. Reste à savoir s'il est possible de matérialiser concrètement une vision partagée et des solutions communes ? Cela semble bien compliqué. D'autant qu'il est évident qu'il s'agit d'un coup de communication présidentielle. Le chef de l'État voulant reprendre la main sur l'agenda politique de l'automne, en se mettant au-dessus des partis. Pour anticiper les mois difficiles qui s'annoncent avec une crise économique qui n'a pas dit son dernier mot. Pour les oppositions, farouchement opposées à l'offre politique macroniste, hors de question de faire un cadeau inespéré à la majorité présidentielle relative. C'est donc vers un statu quo que l'on se dirige. Peut-être peut-on toutefois espérer une initiative référendaire pour essayer de tenir un tout petit peu encore la ficelle qui s'est largement étiolée entre les Français et leurs représentants. Sinon il restera à bouleverser la Constitution. Un risque majeur. La Ve République a toujours parfaitement fonctionné. Sauf peut-être depuis que Jupiter est installé à l'Élysée...
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