ÉDITORIAL Rien ne va plus sauf pour Macron

Le président de la République Emmanuel Macron
- Photo DRSans crier gare, un bouleversement dans les partis politiques se joue à la fin de cette année 2022...
Ce nouveau monde politique impulsé par Emmanuel Macron connaît son apogée depuis quelques jours. Les partis politiques traditionnels sont en train d'exploser ou de se restructurer autour de nouvelles alliances, si ce n'est d'une nouvelle dynamique. Les Républicains dimanche ont mis à leur tête Éric Ciotti, plus Droite dure, tu meurs. Pas sûr que les plus modérés s'en contentent. D'ailleurs dans le Gard, on enregistre déjà les premières défections. Le président d'Alès Agglomération, Christophe Rivenq, prend ses distances. Plus tôt avant lui, Julien Plantier, le premier adjoint au maire de Nîmes, avait senti le coup venir et compte plutôt sur une trajectoire plus locale pour s'épanouir. Les Insoumis ne sont pas plus en forme. Après avoir foutu le souk à l'Assemblée nationale, c'est chez eux que le bordel s'est installé. Tous se bagarrent la suite de Jean-Luc Mélenchon et les coups les plus tordus sont permis. Vous n'allez pas le croire, mais même au Nouveau parti anticapitaliste (NPA), il y a le feu. Là où les figures historiques Philippe Poutou et Olivier Besancenot étaient respectés jadis, rien ne va plus. Dimanche, à l’issue de son cinquième congrès, le parti s’est scindé en deux. Ce matin, dans cet inventaire à la Prévert, on pourrait aussi citer Europe Écologie Les Verts qui s'est trouvé une nouvelle secrétaire nationale, Marine Tondelier. Cette dernière, proche de l'ancien patron des Verts, Julien Bayou, veut faire taire les gesticulations médiatiques de Sandrine Rousseau. La nouvelle patronne entend refonder le mouvement, gavé de conflits interne, et lui faire changer de nom. Mais surtout, elle prône le dépassement de la Nupes. Tout comme une partie du Parti socialiste qui espère que le congrès de janvier prochain offrira plus de marge de manœuvre à sa rose. C'était sans compter sur Olivier Faure, le premier secrétaire et ses lieutenants dans les territoires. Pas question de lâcher le morceau dans un si bon moment. Ce n'est pas l'heure. Encore moins quand des turbulences se font jour ailleurs. Au contraire, il faut foncer dans la mêlée. Et tenter de ramasser les quelques plumes tombées au sol comme une feuille morte. Et pendant ce temps-là chez Renaissance ? Tout va très bien, Madame la marquise.
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