Doucement mais sûrement, les écologistes se lancent dans la campagne du 9 juin. Une élection qui, en 2019, leur a permis de faire élire 13 eurodéputés français. Pour l’heure, la liste écologiste conduite par Marie Toussaint n’a pas le vent en poupe : « Les sondages ne sont pas très bons, c’est vrai. Mais ils ne l’étaient pas non plus il y a six ans. Et pourtant, nous avons terminé à 13% », rappelle Béatrice Leccia, porte-parole EELV dans le Gard.

La raison de l’instabilité du scrutin, selon elle ? « Les prévisions ne sont pas évidentes : on sait qu’une personne sur deux ne se déplacera pas et sur les personnes qui ont prévu de voter, la moitié se décidera au dernier moment. »

Alors pour convaincre les électeurs, la tête de liste Marie Toussaint se rendra le 24 mai à Nîmes. La veille, c’est le candidat Amine Kessaci, qui se déplacera dans le département. Originaire de Marseille et président de l'association Conscience, il œuvre à lutter contre la discrimination qui frappe les habitants des quartiers défavorisés.