Cette liste, « c’est un regroupement de plusieurs groupes, de personnes de bonne volonté, transpartisanes, on a travaillé et on s’est unis ensemble pour revendiquer nos piliers fondamentaux », commence le Bagnolais de 56 ans, à la tête d’une crêperie bretonne dans le centre-ville. Sur cette liste, il représente NOUS, la Nouvelle organisation unie et solidaire, un mouvement politique qui vise à « changer le système politique afin de rééquilibrer les priorités de l’État et d’assurer un avenir durable pour tous. » Et, « même s’il y a encore quatre ou cinq listes qui auraient dû aussi être de cette union, on est sur la base d’une union qui est belle », rajoute Christophe Prévost, avant de préciser que parmi les listes dont il parle, il y a celle « de Dieudonné et de Francis Lalanne ».

Les « piliers fondamentaux » de « La Ruche citoyenne » sont au nombre de deux : « Retrouver notre souveraineté et co-construire une vraie démocratie », résume le candidat. Il poursuit : « Aujourd’hui, nous ne sommes plus en démocratie, alors que faire ? Ce pourquoi je me bats depuis toujours, instaurer dans les 35 000 communes de France une maison référendaire, pour écouter le peuple, et c’est le peuple qui décidera. » De quoi permettre, dans son idée, « au jour le jour de savoir ce que le peuple veut, et les élus feront ce qu’on leur demande de faire, affirme-t-il. Si on arrive à faire ça, tous les problèmes seront résolus. » Notamment la question écologique.

Très bien, mais l’Europe dans tout ça ? « Elle ne veut plus rien dire cette Union européenne, tranche Christophe Prévost. Je ne suis pas contre l’Europe, la France ne peut pas rester seule, mais il faut une UE équitable, solidaire et juste. » Et il en est sûr, « aujourd’hui le combat n’est pas politique, il est systémique, on est dans un pays où le système est défaillant, il faut que le peuple souverain reprenne les rênes, ça ne pourra être que mieux. »

Ne disposant que de peu de moyens, « La Ruche citoyenne » ne proposera pas de bulletins dans les bureaux de vote, il convient donc, pour leurs électeurs, de l’imprimer par leurs propres moyens. Sauf à Bagnols, où Christophe Prévost en disposera, qu’il a imprimé à ses frais, dans les bureaux de vote.