Nîmes, Marguerittes, Milhaud et Bezouce. Cette semaine, ces quatre communes se sont portées candidates pour devenir un "service d’information et lieu d’accueil" des demandeurs de logement social. Une démarche qui répond à la loi ALUR, faisant notamment du droit à l’information un élément fondateur pour améliorer la transparence du processus de traitement des dossiers. Les communes de Marguerittes, et Bezouce deviennent un lieu d’accord de niveau 1. 

Elles mettront en place un accueil physique et téléphonique. Elles délivreront également les premières informations aux personnes souhaitant déposer une demande. Un imprimé CERFA est également fournit et le public disposant d’un outil numérique (ordinateur, tablette, smartphone…) seront réorientés. Le maire de Milhaud Jean-Luc Descloux a tenu à saluer l’engagement de son homologue de Bezouce, commune de moins de 3 000 habitants, qui n’est pas frappée par la loi imposant aux communes de plus de 3500 habitants d’avoir au moins 25% de logements sociaux.

« Nous n’avons pas d’obligation c’es vrai », commente le maire Antoine Marcos, « mais on s’aperçoit qu’il y a des besoins, même dans les villages comme nous. On a énormément de personnes qui viennent en mairie s’inscrire et le parcours est très difficile.» Les communes de Nîmes et de Milhaud, elles, deviennent des lieux d’accueil de type 2 avec un enregistrement des demandes et la numérisation des pièces justificatives. Le but : faliciter la vie des demandeurs de logements sociaux. Les mairies étant, comme l’a montré la crise sanitaire, les lieux de proximité privilégiés des administrés.