Café-débat, club de lecture ou rencontres avec des auteurs… L’association Bâbord à Gauche fait son entrée à l’université de Nîmes. La structure a été imaginée par trois jeunes : Marion Berger, Julien Pacioni et Nicolas Pellegrini. « L’université de Nîmes ne permet pas trop les actions politiques mais plutôt associative », relève Nicolas Pellegrini. Autrement dit : « On ne peut pas tracter à la fac à moins que d’être un syndicat... Aujourd'hui, il n'y a que l'Uni, à droite voire à l'extrême-Droite de l'échiquier politique », poursuit Julien Pacioni qui réalise une thèse en philosophie sur la ville et l’urbain.

Une association politique et culturelle

Le but de Bâbord à Gauche est de favoriser l’échange au travers d’actions politiques mais aussi culturelles. Prochainement, « nous allons éditer, avec des étudiants en design, un petit fascicule des termes antisémites encore utilisés aujourd’hui afin qu’ils soient facilement repérés », inique Julien Pacioni, évoquant « la loi Gayssot des années 90 qui définit bien le racisme comme un délit et non une liberté d’opinion ».

Une autre action se penchera sur la réforme des retraites, dont l’examen a début ce jeudi au Sénat. « Nous prendrons les cinq ou six principaux argument du gouvernement pour les oppositions aux arguments des chercheurs », poursuit Julien Pacioni. Militant de la France insoumise, Nicolas Pellegrini a constaté : « Les jeunes ne sont pas trop fan des partis politiques, la forme associative…. L’idée est de dire : venez avec votre histoire et vécu, on est une association de gauche qui défend des valeurs progressistes. »

Les statuts de l’association vont prochainement être déposés en préfecture. À ce jour, la strucutre revendique une dizaine de membres actifs.