EXPRESSO La navette de Leins Gardonnenque prend un peu de retard...
Estimée à 400 000 € dans le projet de réseau, Nîmes métropole a renvoyé à 2023, la mise en place d'une navette, desservant les 12 communes de Leins Gardonnenque.
En 2017, les 12 communes de Leins Gardonnenque faisaient leur entrée à Nîmes métropole. Un mariage « forcé », s’accordaient à dire les responsables politiques de l’époque, au nom de la loi NOTRe. Sept ans plus tard, Nîmes métropole assure plusieurs services dans ce territoire rural, formant la partie ouest de Nîmes métropole. Parmi les compétences à assurer, celle des transports. Les élus du territoire en attendaient beaucoup.
Aujourd’hui, il existe deux lignes permettant aux collégiens et lycéens de se rendre dans les établissements scolaires. « En début d’année, dans le cadre du projet de réseau, nous avions imaginé la mise en place d’une navette dans le centre-ville de Nîmes, ainsi que pour les communes de Leins Gardonnenque. Malheureusement, en raison des contraintes budgétaires, nous sommes obligés de repousser le projet », explique l’élue chargée du dossier, Claude de Girardi.
Initialement, la navette a été estimée à 400 000 € sans l’achat des véhicules. « Le but est à la fois de transporter des habitants d’un bourg-centre à l’autre, mais aussi de les rabattre dans les gares de l’axe Nîmes-Alès », poursuit l’élue. Leins Gardonnenque compte aujourd’hui trois gares sur l’axe Nîmes-Alès : Nozières, Fons et Saint-Génies. Cet axe, où la fréquence des TER est assez dense, a fait l’objet d’un partenariat avec le Conseil régional permettant aux habitants de bénéficier des tarifs du transport urbain.
Cette navette avait été imaginée sous la forme d'un service de transport à la demande : « Il n’y a pas beaucoup d’usagers sur le territoire », commente l'édile. Un service pour lequel les usagers devront encore attendre un petit peu…
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com