L’ancien élu départemental et maire de Laudun-l'Ardoise, Philippe Pécout cherche à implanter le parti de l’ancien Premier ministre, Édouard Philippe.

Philippe Pécout est un visage connu du monde politique gardois. Ancien socialiste, élu départemental PS, le quadragénaire a été répudié l'an dernier par sa binôme, Nathalie Nury, lors des dernières Départementales. À Gauche, certains ont mal digéré son parrainage donné à Emmanuel Macron en 2017 ou encore son soutien à Anthony Cellier, aujourd'hui député La république en marche de la 3e circonscription du Gard.

L'an dernier, l’ancien maire de Laudun - aujourd'hui élu d'opposition - a tenté de rester dans le paysage politique. Il a maintenu sa candidatures aux Départementales sur le canton de Roquemaure. En vain. Mais Philippe Pécout a de la ressource... Il a décidé tout bonnement de rallier Horizons, le parti de l'ancien Premier ministre, Édouard Philippe : « Nous venons de créer le premier comité du parti Horizons dans le Gard. Ce sera au Gard Rhodanien. »

À l’est du département, le territoire est déjà le berceau de LREM, géré par le directeur général des services de Bagnols, Jérôme Talon. « Nous lui avons expliqué notre démarche, tout comme au député de la circonscription », commente Philippe Pécout. Notre, puisque en effet Philippe Pécout n'est pas seul. Il est accompagné par le maire de Montfaucon, Olivier Robelet, et la première adjointe de Saint-Paul-les-Font, Marjorie Sabaton.

Leur mission ? « Aller à la rencontre des élus, faire remonter leurs doléances, préoccupations et propositions », poursuit Philippe Pécout. Sur le long terme, il devrait également nourrir les ambitions politiques d'Édouard Philippe. L'ancien membre des Républicains est loin d'avoir dit son dernier mot politique et pourrait espérer de passer de Matignon (siège du Premier ministre) à l'Élysée en 2027. Seulement, chaque élection en son temps. 

À l'approche des élections législatives, quelle sera la position des partisans d’Édouard Philippe dans le Gard ? « On ne sait pas. Il y aura forcément des candidats en France mais dans le Gard pour l’instant, c’est compliqué. Nos partisans n’iront pas contre des candidats ou députés LREM », commente Marjorie Sabaton, dont le maire André Lopez a adhéré au comité de réélection d’Emmanuel Macron. 

CM et AS