Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 05.06.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 2197 fois

EXPRESSO Municipales à Nîmes : une troisième socialiste entre en piste

L’élue d’opposition PS, Corinne Giacometti

L’élue d’opposition PS, Corinne Giacometti

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Qui défendra les couleurs du PS aux prochaines municipales ? À Nîmes, le responsable du PS Pierre Jaumain a annoncé sa candidature. Le secrétaire de section de Nîmes, Nicolas Nadal, se tâte. Une troisième candidate vient de se déclarer officiellement : l’élue d’opposition PS, Corinne Giacometti. 

Au PS, la compétition interne pour représenter le parti aux prochaines municipales risque d’être haletante ! Jusqu’alors, le nouveau patron des socialistes du Gard, Pierre Jaumain, était le seul officiellement déclaré. Le nouveau secrétaire de section de Nîmes, Nicolas Nadal, adepte comme Pierre Jauamin de la motion Refondation, entretient le suspense. Aujourd’hui, une troisième socialiste est candidate à la candidature : Corinne Giacometti, conseillère municipale PS de la ville de Nîmes. 

Aux dernières élections municipales, la socialiste avait démissionné, refusant de s’allier avec Daniel Richard. La tête de liste écologiste qui, dans l’entre-deux-tours, s’est alliée avec le candidat Centriste Yvan Lachaud. « Je ne voulais pas mettre mon nom derrière quelqu’un qui ne portait pas mes valeurs », rappelle-t-elle, assurant : « J’avais prédit ce qui est arrivé. » Élue sur la liste du communiste Vincent Bouget, elle est aujourd’hui membre du groupe La Gauche unie à la ville et l’Agglo. 

Six mois avant les prochaines municipales, les socialistes de Nîmes désigneront leur chef de file. À 62 ans, Corinne Giacometti lève le doigt : « Je pense avoir l’âge, la maturité… Je connais pas mal de monde sur Nîmes et je n’ai pas de difficulté à aller vers les gens. » Corinne Giacometti est aussi adepte de la motion d’Olivier Faure, actuel premier secrétaire du PS au niveau national. La Nîmoise a démarré la politique en 1995 en étant élue de la municipalité Clary, chargée du Tourisme. 

Élue avec Georges Frêche

Aux élections départementales de 2001, dans le canton de la Vistrenque, elle arrive à se qualifier au second tour face au maire de Garons, Jean Yannicopoulos. Elle est alors repérée par l’ancien maire de Montpellier, Georges Frêche. Élue à ses côtés aux régionales, elle devient vice-présidente : « À l’époque, il n’y avait pas beaucoup de femme », confie-t-elle. En parallèle, elle devient élue d’opposition à Nîmes dans le groupe de Bernard Casaurang. En 2010, elle est exclue du PS pour avoir suivi - comme beaucoup d’autres socialistes Gardois - Georges Frêche aux Régionales. 

À la Région, elle s’occupe du commerce extérieur et du lancement de la marque Sud de France avant d’être orientée vers le logement en devenant présidente de l’Établissement public foncier. À deux ans des municipales, Corinne Giacometti milite pour une liste d’union à Gauche, seule condition pour arracher la ville à la Droite : « Pour l’instant, le candidat le plus crédible est Vincent Bouget. » Un point de vue qu’elle partage avec son concurrent Pierre Jaumain et son adversaire éventuel, Nicolas Nadal. 

Qu’est-ce qui, alors, la différencie de ces derniers ? « Aujourd’hui, Pierre Jaumain n’a pas suffisamment de bouteille sur le terrain nîmois et les réseaux de Nicolas sont peut-être un peu trop neufs… », répond-elle. Affaire à suivre…  

Coralie Mollaret

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