EXPRESSO Nîmes métropole : bientôt des agents de sécurité dans les bus ?

L’Agglo nîmoise cherche des solutions pour améliorer la sécurité dans les transports en commun. Une réflexion qu’elle souhaite étendre à tous les partenaires, tels que l’État, les comités de quartiers ou encore les parents d’élèves.
C'était l'une des promesses du président Franck Proust, lors de sa campagne pour la présidence de Nîmes métropole. Afin d’améliorer la sécurité des transports en commun, le républicain nîmois avait proposé la création d’une « police des transports ». Problème : « Ça coûte trop cher... », commente-t-on dans les couloirs du Colisée.
Des incidents réguliers
Aujourd’hui, le réseau compte seulement quatre médiateurs, payés par l’État et la société privée Transdev, qui assure pour Nîmes métropole le service public des transports. L’an dernier, l'Agglo avait mis en place un « pass sûreté » instaurant la gratuité des transports pour les gendarmes et policiers. Une mesure qui se voulait « dissuasive » à l’égard de potentiels auteurs d’incivilités.
Ces réponses semblent insuffisantes au regard des incidents survenant régulièrement. « En septembre, nous avons dû dissocier le ramassage des élèves des collèges Condorcet et Jules-Verne. On ne savait plus comment faire », indique une source à l’Agglo. Cet hiver pendant 15 jours, des affrontements entre bandes rivales auraient contraint l’Agglo a mettre en place des déviations d’itinéraires. « Dans sa globalité, le réseau fonctionne bien. Nous avons quelques difficultés dans certains quartiers nîmois et sur la ligne Nîmes-Saint-Gilles », commente cette même source.
Une réponse globale ?
Depuis un an, Nîmes métropole est liée par une convention à la préfecture du Gard pour améliorer la coopération entre leurs services. « N’oublions pas que la sécurité est une compétence régalienne de l’État. Si nous prenons en compte la sécurité dans les bus, nous sommes persuadés que l’enjeu se situe aux abords des bus, comme on a pu le voir avec le caillassage », indique l’Agglo. Parmi les solutions évoquées, Nîmes métropole envisage de faire appel à une société privée via un marché public.
L’idée est de mettre en place des agents de sécurité - qui ne sont pas habilités à verbaliser - dans les bus. « Pour le moment, on réfléchit. Rien n’est fait. Toutefois une chose est sûre : il faut mettre tout le monde autour de la table pour apporter une réponse efficace. Les jeunes qui causent des problèmes dans les bus se retrouvent aussi dans les collèges et dehors », commente le cabinet de Franck Proust.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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