Publié il y a 1 an - Mise à jour le 26.09.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 1149 fois

EXPRESSO Nîmes métropole : une centaine de manifestants contre l’installation de Virbac

À l’appel de l’association Unis pour la qualité de vie à Garons, plus d’une centaine de manifestants ont protesté contre l’installation d’une usine de production d’aliments pour animaux à proximité de logements. 

« M. Proust, vous devez sous-estimer note détermination. » Ce sont les mots du chef étoilé, Michel Kayser, dont le restaurant Alexandre se trouve à Garons. Depuis plusieurs mois, l’association Unie pour la qualité de vie à Garons se mobilise contre l’installation d’une unité de production de croquettes pour animaux. Ce lundi à l’occasion du conseil communautaire, une centaine d’habitants s’est réunie devant le Colisée pour sensibiliser les élus.

Au micro, le président de l’association Morgan Lauer Chaplin fait l’inventaire des rencontres avec Virbac, les maires de Saint-Gilles et Marguerittes, ou le président de Nîmes métropole, Franck Proust et son vice-président chargé de l’Économie, Olivier Fabregoul. « Ce n'est malheureusement pas très concluant, déclare Morgan Lauer Chaplin, ils n’ont pas travaillé sur le dossier et n’ont jamais cherché à aller plus loin. Olivier Fabregoul nous répond qu’il a confiance en l’industriel ».

Ce lundi devant le siège de Nîmes métropole
Ce lundi devant le siège de Nîmes métropole

Sur les pancartes, des messages de protestation : « Garons, en 2000 village fleuri, en 2024 village pourri ! », « Stop aux nuisances sur Garons » ou encore « En secret, tu pollues ; quand ça pue, ça va plus ! » Michel Kayser a rappelé : « On a une usine classée Ceveso d’un côté et une fabrique de croquettes pour animaux avec les ordures qui l’accompagnent de l’autre… Nous n’avons à Garons aucun vaccin anti-pollution ! »

Pour les habitants, « il est encore temps aux élus d’apporter une solution ». C’est pourquoi : « Nous demandons à être entendu par les élus. » En attendant, l’association aimerait que l’enquête publique passe de 4 à 8 semaines et que les permanences soient doublées. Elle réclame aussi une nouvelle réunion publique sur le projet et une expertise par un bureau d’étude neutre, notamment sur les systèmes de filtration. Et d’assurer, en conclusion : « Nous sommes pas des anti-tout ! Le projet Virbac n’est pas au bon endroit, il devrait être dans une zone éloignée de toutes les habitations. »

Coralie Mollaret

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