EXPRESSO Pays de Sommières : des maires refusent de faire une rallonge
Lors du dernier conseil, cinq communes ont refusé de mettre plus d’argent sur la compétence scolaire. La gestion des écoles et centre de loisirs est, pour la communauté de communes, synonyme de grosses dépenses.
Au revoir et merci. Lors du dernier conseil communautaire, le 26 septembre, la délibération portant sur une hausse de la participation des communes pour financer la gestion des écoles et centres de loisirs a été annulée. Celle-ci demandait à chaque commune de contribuer à hauteur de 40 € supplémentaires afin d’abonder le budget de 85 000 €.
Cinq mairies se sont opposées à cette décision en conseil municipal. « Nous considérons qu’il faut revoir la part initiale, calculée il y a 22 ans (…) Il faut également travailler sur les dépenses et ne pas voir uniquement les recettes, cette gestion au doigt mouillé doit s’arrêter », commente le maire de Montpezat, Jean-Michel Andriuzzi. En clair : remettre tout sur la table en revoyant les sommes ponctionnées aux communes par rapport à leur situation (nombre d’enfants, recettes fiscales…).
En attendant, l’exécutif, représenté par le maire de Sommières Pierre Martinez et son vice-président délégué aux Affaires scolaires et périscolaires et par ailleurs conseiller départemental, Marc Larroque*, devront chercher ailleurs ces 85 000 €.
Les projets de la commune, en matière scolaire, se poursuivent avec une réunion publique à Crespian, fin octobre, pour la création d’une nouvelle école à Montmirat.
(*)Joint par nos sois, Marc Larroque n’a pas donné suite à notre appel.