EXPRESSO Prime pouvoir d’achat : non, c'est non à Nîmes métropole
Le vice-président au Personnel, Gilles Gadille, a rencontré le syndicat FA-FPT ( Fédération autonome de la fonction publique territoriale) lors du comité social territorial.
Vendredi dernier, le syndicat FA-FPT et le vice-président chargé du personnel de Nîmes métropole et maire de Cabrières, Gilles Gadille, se sont entretenus au cours d’un traditionnel comité social territorial. L’occasion d’évoquer la fameuse prime pouvoir d’achat. Si le Gouvernement l’a rendue obligatoire dans la fonction publique d’État et hospitalière, celle-ci a été laissée à la libre appréciation des maires et présidents d’intercommunalités pour les agents des collectivités territoriales.
Une décision politique
De quoi déclencher quelques conflits, comme c'est le cas à Nîmes métropole. Le 14 novembre, les agents à l’appel du syndicat FA se sont mobilisés pour réclamer le versement de cette somme exceptionnelle. Depuis quelques jours, Gilles Gadille a revu ses calculs : le coût ne serait pas de 800 000€ mais plutôt « autour de 200 000€ » et « concernerait 300 agents ». Si ce montant a été revu à la baisse, le maire de Cabrières a expliqué que le président Franck Proust avait refusé d'attribuer cette prime et qu’il s’agit bien « d’une décision politique ».
De son côté, le syndicat a pris acte de cette décision. Dans un communiqué, le responsable Ali Moulkhaloua assure que son syndicat « continuera le combat pour le pouvoir d’achat des agents et n’exclut pas d’autres mobilisations du personnel les jours à venir ». À suivre donc.