L’ancien Premier ministre Gabriel Attal est en route pour 2027. Même s'il assure du contraire, le trentenaire veut jouer sa partition. La première étape aura lieu le 7 décembre prochain où il brigue le poste de secrétaire général du parti présidentiel Renaissance. Il avait une concurrente sur sa route. L'ancienne Première ministre à qui il a succédé : Élisabeth Borne. Cette dernière, candidate pour diriger le parti, a finalement jeté l’éponge, acceptant un poste de consolation à la tête du conseil national du parti.

À la tête de Renaissance, libéré de la contrainte d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal va pouvoir s'appuyer sur les adhérents et les cadres du parti pour préparer la suite. Dans le Gard, il n'a pas beaucoup de souci à se faire : avec Valérie Rouverand, présidente départementale de Renaissance dans le Gard, il a la garantie à la fois de la fidélité et de l'engagement. Dans l'espoir d'un renvoi d'ascenseur ?

La Nîmoise qui veut compter pour les Municipales de 2026 est très claire : "Je tiens à exprimer mon total soutien pour Gabriel Attal à la présidence de notre parti. Son expérience, sa jeunesse et son engagement au plus haut niveau en font un leader idéal pour incarner l’avenir de notre parti. L’élection du secrétaire général de Renaissance est un processus interne, réservé aux adhérents à jour de leur cotisation. C’est l’occasion pour nous de placer un militant à la tête de notre parti, et je suis convaincue que Gabriel Attal sera un atout précieux en portant aussi la voix du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. Nous avons besoin d’un chef de parti capable de rassembler, apprécié par les Français et engagé pour notre pays aux côtés de nos parlementaires, élus locaux et militants."

Et de conclure : "Ensemble, nous préparons l’avenir." Un avenir avec une étape très proche, dans quelques mois, pour le poste de maire de la capitale du Gard.