EXPRESSO Voeux : ces maires qui vont vivre leur première fois
Pendant deux ans, la crise sanitaire a privé les édiles de leur traditionnelle cérémonie des vœux. À l’aune de cette année 2023, les nouveaux maires vont s’essayer à ce nouvel exercice.
« Quel début de mandat ! », s’exclame le maire de Clarensac, Patrick Gervais. Retraité de la gendarmerie, l’élu est passé en 2020 du statut d’opposant à celui de maire. Une transition difficile. D'autant que « dès le lendemain de notre élection, nous avons été confinés. » La crise sanitaire et ses corollaires, les restrictions de déplacement et de rassemblement, auront duré au total deux ans.
Ce dimanche à 11 heures, Patrick Gervais prononcera donc ses premiers vœux à la population. Un discours suivi bien entendu d’un apéritif. « C’est la première fois que je ferai un discours de politique générale à l’ensemble de la population », relève-t-il. Les 150 administrés attendus pourront écouter l’édile décliner son premier bilan : « Nous avons été élus il y a trois ans. Je ferai état des actions menées comme l’amélioration du réseau routier, l’inauguration de la maison en partage, le nouveau délégataire de la crèche. »
Charge ensuite à Patrick Gervais de dresser des perspectives : « L’amélioration de la traversée de village, la végétalisation du centre-ville, la rénovation énergétique… » Premiers vœux également pour le maire de Caveirac, Jean-Luc Chailan, qui les attendait avec impatience : « Je suis dans un très bon état d’esprit. Je vais pouvoir évoquer quelques actions conduites, mais surtout remercier tous mes services, les associations et commerçants… En clair : les forces vives de la commune ».
De l’autre côté de la Vaunage, le maire de Caissargues Olivier Fabregoul se pose la question : « Ce n’est pas une tradition dans notre village de prononcer des vœux à la population. En ce moment, j’en parle avec quelques maires et j’y réfléchis ». Sachant qu’un discours en "présentiel" vaudra toujours mieux qu’un texto de bonne année en "distanciel".