Publié il y a 1 an - Mise à jour le 31.08.2023 - Coralie Mollaret - 3 min  - vu 878 fois

FAIT DU JOUR Les nouveautés de la rentrée scolaire 2023/2024

Académie de Montpellier, ce mercredi après-midi

Académie de Montpellier, ce mercredi après-midi

- (Photo : Coralie Mollaret)

La rectrice de l’académie de Montpellier, Sophie Béjean, a présenté les grandes nouveautés de cette rentrée, assurant qu’il y aurait bien un professeur derrière chaque élève. Une promesse du nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal.

Les vacances terminées, retour en classe. Lundi, environ 12 millions d’élèves (écoliers, collèges et lycéens) font leur rentrée dans l’académie de Montpellier. Une conférence de presse était organisée, ce mercredi, par la rectrice Sophie Béjean pour présenter les grandes nouveautés 2023/2024. Cette dernière a tenu à rassurer : « Nous sommes un territoire attractif donc tous les postes de professeurs ont été affectés. Nous avons des listes complémentaires et des contractuels. » Toutefois Sophie Béjean nuance : « Cela n’empêche pas qu’à la rentrée, un professeur soit malade. »

Professeurs : entre 125 € et 250 € d’augmentation

Dans l’académie montpelliéraine, le nouveau ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, devrait donc tenir sa promesse : un professeur devant chaque élève à la rentrée. Toujours sur la question des professeurs, les hausses de leur rémunération s’appliqueront dès septembre : « Le dialogue social a conduit à une revalorisation de tous les professeurs, à partir de septembre, allant de 125 € jusqu’à 250 € ».

Désormais, « les stagiaires ne seront pas recrutés à moins de 2 000 € mensuels ». Leur rémunération pourra également être complétée par plusieurs dispositifs comme des « missions complémentaires », c’est-à-dire des remplacements de professeurs absents sur une courte durée dans le second degré. Cette rémunération ne pourra excéder les 1 250 € bruts par an et par mission.

Interdiction de l’abaya

Autre sujet d’actualité, plus polémique : l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires, annoncée par Gabriel Attal. Faut-il voir là une traditionnelle polémique de fin d’été ? « Non. Il y a eu une hausse des signalements par les chefs d’établissement soulagés par l’annonce de Gabriel Attal. C’est un phénomène réel et la réponse de fermeté du ministre est très importante », assure la rectrice de l’académie dans la droite ligne du patron de son ministère.

Collège : priorité aux maths et français

Le message du ministère est clair : cette année, la priorité sera de nouveau mise sur le premier degré. À la suite des évaluations de 6ème, les élèves bénéficieront d’une heure de soutien en maths ou français par semaine. Le doyen des inspecteurs d’académie de Montpellier souhaite que le cap soit mis sur « les besoins des élèves, le passage du CM2 à la 6ème étant difficile ». La poursuite du dédoublement des classes sera également prévue cette année : « Nous avons fait la totalité pour le CP et le CE1. Il faut s’occuper des grandes sections à présent, en lien avec les collectivités qui nous mettent à disposition les salles de classes ».

Ce chantier sera l’un des premiers du nouveau Dasen (directeur académique des services de l'Éducation nationale) du Gard, Christophe Mauny, arrivant de l’Hérault.

Cybersécurité et nucléaire dans le Gard

L’autre nouveauté est le « renforcement des lycées professionnels », souligne Sophie Béjean. À partir de cette rentrée, tous les élèves bénéficieront d’une gratification payée par l’État (jusqu’à 2 500 € par année scolaire) pour les stages effectués. Un bureau des entreprises sera installé dans chaque établissement afin d’organiser les partenariats avec les professionnels. De même, une nouvelle filière autour du nucléaire s’ouvre à Bagnols et autour de la cybersécurité (Bac+1) au lycée Jules Raimu à Nîmes.

Vaccination contre le papillomavirus

En partenariat avec l’Agence régionale de santé, une campagne de vaccination sera lancée gratuitement contre le papillomavirus. Elle concerne les élèves de 5ème. Si un accord parental est nécessaire, la vaccination ne sera pas obligatoire. L’objectif étant d’augmenter la couverture vaccinale aussi bien pour les filles que les garçons. Cette infection serait responsable de 6 000 nouveaux cas de cancers chaque année, selon les données publiées par le Gouvernement.

Coralie Mollaret

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