Publié il y a 1 an - Mise à jour le 04.07.2023 - Abdel Samari - 2 min  - vu 1887 fois

GARD Des maires à l’Élysée pour porter les maux du terrain

Macron
Photo DR

Plus de 200 maires à l’Élysée ce mardi pour connecter le président avec le réel. Mission accomplie ?

Le président de la République a reçu, ce mardi, quelques centaines de maires de toute de la France. Des représentants de communes impactées directement ou indirectement par les émeutes de la semaine dernière. Objectif d'Emmanuel Macron : rassurer les premiers édiles. Mais aussi, tenter de répondre aux doléances des territoires.

Pour le Gard, Julien Sanchez, le maire de Beaucaire ou encore le maire de Bagnols avaient fait le déplacement. Jean-Paul Fournier pour Nîmes, prévenu tardivement hier, a préféré décliner l'invitation. 

Jean-Yves Chapelet, contacté par notre rédaction à la sortie, est satisfait de l'échange : "Le président et les ministres présents ont été à l'écoute. Et cela fait du bien d'autant que les échanges se sont faits dans le respect, mais sans cadeau. Emmanuel Macron a pris beaucoup de notes et à la fin, a répondu à chacun."

Reste à savoir si l'écoute active portera ses fruits concrètement sur le terrain ? Julien Sanchez, le maire Rassemblement national de Beaucaire, a interpellé le président de la République "sur les zones de non-droit, la sécurité, l’autorité, le laxisme judiciaire, les polices municipales, la politique de la ville et, bien sûr, sur l’immigration en demandant une consultation des Français sur ce sujet."

Le maire de Bagnols confirme que "chacun a pu poser sa question. Le maire de Beaucaire qui a été très courtois. Tout comme le maire de Bordeaux, de Marseille ou de Metz présents également dans la salle des fêtes de l’Élysée. C'était un jeu de question-réponse qui a duré plusieurs minutes. Le président s'est engagé à la fin sur un véritable plan d'actions."

Jean-Yves Chapelet, maire de Bagnols à l'Élysée • Photo DR

Pour Jean-Yves Chapelet, la venue à Paris et cette rencontre avec le chef de l'État était aussi l'occasion de porter deux préoccupations du quotidien. Les difficultés autour du dispositif de la politique de la ville et le long processus ANRU qui doit permettre de débloquer plusieurs millions d'euros dans le cadre du renouvellement urbain. "Il a pris le temps de me répondre et a pris l'engagement de regarder le sujet avec attention. Je n'ai aucune raison de ne pas le croire."

Malgré ce rendez-vous un peu improvisé, les maires de toute obédience politique retiendront surtout que le président, pour sortir de cette nouvelle crise, a l'intention, une fois n'est pas coutume, d'écouter les représentants du réel...

Abdel Samari

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