GARD Le Département va devoir faire mieux avec moins d’argent

Les conseillers départementaux ont débattu des grandes orientations à prendre pour 2024. Une année marquée par une importante baisse des recettes fiscales concernant les taxes sur les transactions immobilières.
Grosse séance ce matin au Conseil départemental. Les élus ont débattu des choix budgétaires à opérer pour l’année prochaine. Une année qui s’annonce plus délicate que les précédentes. Le vice-président chargé des Finances, Rémi Nicolas, annonce la couleur : « En 2024, il faut s’attendre à certaines revalorisations comme celles de nos prestations sociales, du traitement de nos fonctionnaires ainsi qu’une inflation de nos frais d’accueil et d’hébergement. » Problème : les recettes de la collectivité devraient, a contrario, être en baisse…
Immobilier : baisse de 25 % des recettes fiscales
« Les prochains exercices s’annoncent plus complexes avec des dotations de l’État stagnantes, une baisse d’environ 25 % des recettes liées au marché de l’immobilier (au travers des Droits de mutation à titre onéreux, NDLR) », souligne la présidente PS du Conseil départemental, Françoise Laurent-Perrigot. Dans les projections chiffrées, cela se traduit par « une érosion de notre épargne brute », reprend Rémi Nicolas. À savoir : 60 M€ contre 148 M€ en 2022. « Nous avions toutefois connu deux années exceptionnelles », tempère l’édile.
Pour autant, la présidente Françoise Laurent-Perrigot l’assure : « La prudence budgétaire ne justifie en aucun cas l’inaction. » En 2024, la collectivité prévoit de dépenser 150 M€ en investissement. On y retrouvera notamment la poursuite d’actions phares comme la création des Maisons du Département, la rénovation du centre sportif de Méjannes-le-Clap et la mise en œuvre des différents schémas solidarités, des sports ou encore des pratiques artistiques. Ce dernier ayant été adopté ce vendredi.
50 M€ empruntés en 2024
Pour financer toutes ces actions, la collectivité va se tourner vers ses banquiers, en empruntant autour de 50 M€. La dette devrait légèrement augmenter de 462 à 467 M€. La capacité de désendettement, elle, va s’allonger, passant de 3,3 ans en 2022 à 5,5 ans en 2023 et 7,7 ans prévus en 2024. Du côté de l’opposition, l’élue Les Républicains Pascale Bories a réagi, estimant : « Les dépenses réelles de fonctionnement s’envolent… Quid des années à venir ? Il faut accentuer la réduction de nos dépenses de fonctionnement avec la rationalisation de nos bâtiments et le non-remplacement des départs à la retraite. »
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