GARD Le président de l'association des maires ruraux entendu à Matignon

Sylvain André a été invité à Matignon ce mercredi 14 juin.
- Facebook Sylvain AndréCe mercredi 14 juin au soir, Sylvain André, maire de Cendras et président de l'association des maires ruraux du Gard, était reçu à Matignon à l'invitation de la Première ministre Élisabeth Borne.
Ce mercredi soir, en compagnie de sept autres élus (présidente de département, maires et présidents d'intercommunalités), Sylvain André a été reçu à Matignon à l'invitation de la Première ministre Élisabeth Borne, désireuse de rencontrer des élus de différents horizons politiques pour "parler à bâtons rompus" et "avoir des remontées du terrain".
De sa visite parisienne, le président de l'association des maires ruraux du Gard retient la satisfaction d'avoir pu exprimer "avec gravité" son "inquiétude" relative à "la crise politique" que nous traversons. Cette première partie consacrée à "la crise de confiance" des citoyens envers le Gouvernement, aggravée par l'usage récurrent du 49-3 et "le passage en force" de la réforme des retraites, a accouché d'un second temps "plus constructif" durant lequel le maire de Cendras a une fois de plus "occupé un bon bout de la parole".
Le dernier nommé a notamment réclamé à la Première ministre un "nécessaire assouplissement" de la démarche "ZAN", autrement dit l'objectif de zéro artificialisation nette fixé pour 2050 qui contraint les communes dans leur développement urbanistique. Le "rôle majeur" de la commune, les transferts de compétences à l’intercommunalité et le fonctionnement, les dotations, les ruralités territoires d'avenir, le statut de l'élu, les services publics de proximité, "le besoin de moyens" pour la défense contre le risque incendie, la sécurité et les effectifs de gendarmerie, l'agenda rural, l'emploi et la formation, la santé et la pénurie de médecins ont également été des sujets abordés par Sylvain André.
L'élu cendrasien a enfin évoqué "l'aberration" que pourrait constituer la sortie de La Grand'Combe de la politique de la ville en raison de la refonte des contrats (relire ici). Durant plus de 2h30 d'échanges "assez libres et cordiaux", Élisabeth Borne s'est montrée "attentive" aux propos du président de l'AMR30 ainsi qu'à ceux de ses collègues élus. "J'ai dit tout ce que j'avais à dire même si je n'ai pas pu aller dans le détail de toutes les propositions", rapporte Sylvain André. Et d'ajouter, en réponse à un éventuel remaniement ministériel qui mettrait fin au règne Borne à Matignon : "Elle ne semblait pas être une Première ministre sur le départ."
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