GARD Législatives : Lutte ouvrière remet le couvert
Dans la foulée de l'élection présidentielle, rassemblés derrière leur leader Nathalie Arthaud, les militants gardois d’extrême-Gauche de Lutte Ouvrière présenteront des candidats dans les six circonscriptions du département. Mais aussi dans toutes les autres circonscriptions de France, DOM (Département d'outre-mer) et TOM (Territoire d'outre-mer) compris.
Ils ne se font pas vraiment d'illusions et considèrent que "les élections n'ont jamais rien réglé" mais ils veulent participer aux élections, "un moment plus favorable que d'autres pour faire entendre nos propositions car les Français sont plus attentifs à la politique à cette période." Et, pourquoi pas, pour y faire entendre la voix des travailleurs...
Pour les militants-candidats, il s'agit de "permettre à ceux qui ont soutenu Nathalie Arthaud (créditée au final de 0,6% des voix au soir du premier tour de l'élection présidentielle, NDR) de refaire un geste." Se revendiquant comme les derniers dépositaires de l'idéologie Communiste, ils prônent un certain nombre de mesures en faveur des travailleurs, plus que jamais menacés, selon eux, depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République française. "Il faut interdire des licenciements, répartir le travail entre tous sans diminution des salaires pour mettre fin au chômage. Il faut augmenter les salaires et les indexer sur la hausse des prix et des taxes pour qu'aucun salaire ne soit inférieur à 1 800 euros net. Par ailleurs, il faut mettre un terme au secret des affaires afin que les travailleurs et la population puissent mettre en lumière les méfaits du Grand Capitalisme. L'argent public doit aller aux services publics utiles à la population comme l'Éducation, la Santé et les Transports publics", égraine pêle-mêle la porte-parole de l'Union Communiste Internationaliste (la véritable appellation de Lutte Ouvrière, NDR), Isabelle Leclerc, candidate sur la 1ere circonscription gardoise.
Pour Lutte Ouvrière, le salut passe par la lutte des travailleurs et la pression que le peuple uni serait à même de mettre sur le Capital. Dans cette optique, pour eux Mélenchon est tout sauf une alternative crédible : "Il ne veut pas s'attaquer au capitalisme. Nous sommes les seuls à défendre les travailleurs."
Philippe GAVILLET de PENEY
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