GARD RHODANIEN Législatives : Patricia Garnero (UDI) veut être la candidate de la droite unie
Alors que les Républicains n’ont toujours pas officiellement donné le nom du (ou de la) candidat(e) qui les représenteront sur la troisième circonscription pour les élections législatives de juin prochain, chez les centristes, l’affaire est entendue depuis longtemps.
Ainsi, c’est l’adjointe de Saint-Etienne-des-Sorts, membre du Parti radical valoisien qui a été investie par l’UDI, et ce depuis cet été.
« C’est une garantie de victoire »
Aujourd’hui, la candidate centriste veut aller plus loin, et « sollicite la double investiture », explique-t-elle dans un communiqué, où elle se dit disposée à « travailler avec l’ensemble des composantes de la droite unie. » Pour elle, « c’est une garantie de victoire et une lisibilité tout à fait claire de notre projet auprès des électeurs. »
Le conseiller municipal d’opposition Bagnolais, lui aussi PRV et UDI Claude Roux y va quant à lui plus franchement : « s’il y a deux candidatures, une LR et l’autre UDI, c’est aller au suicide. » La candidature de Patricia Garnero a également une autre vocation : « faire que le candidat de la droite sorte de l’agglo du Gard rhodanien », note Claude Roux, alors que la droite va traditionnellement puiser du côté de Villeneuve.
C’est justement de ce côté là que Patricia Garnero est aller chercher son directeur de campagne, en la personne de l’ancien élu municipal de la cité cardinalice Pierre Gruffaz, le tout dans un souci de « maillage du territoire », dixit Claude Roux, qui compte bien, depuis son poste de chef de section, « mettre de l’huile dans les rouages » pour la candidature centriste.
Reste maintenant à voir si les Républicains, dont il se dit depuis longtemps déjà que le coeur balance entre le Villeneuvois Xavier Belleville et la Castillonnaise Muriel Dherbecourt en vue de l’investiture sur la troisième, vont accepter de se ranger derrière la centriste qui — tiens donc ! — n’aurait toujours pas choisi de suppléant. La réponse devrait tomber d’ici au 20 janvier.
Thierry ALLARD