Publié il y a 13 jours - Mise à jour le 01.09.2024 - Propos recueillis par Abdel Samari - 3 min  - vu 4564 fois

GRAU-DU-ROI L'élu d'opposition de droite Charly Crespe : "J'ai l'ambition de prendre la mairie en 2026"

Charly Crespe a réuni ses proches à la Manade Jullian pour annoncer sa candidature pour 2026

- Photo Objectif Gard

"Pour moi, le maire aujourd'hui a un handicap important : il est loin des dossiers, préoccupé semble-t-il par d'autres ambitions électorales" explique l'élu d'opposition de droite, qui ne ferme pas la porte à un rapprochement avec tous les partis.

Charly Crespe, élu d'opposition de droite au Grau-du-Roi, organise à chaque fin d'été une rencontre avec les militants et sympathisants pour lancer la rentrée. Ce dimanche matin, il officialise sa candidature pour les municipales 2026 dans une interview avec Objectif Gard.

Charly Crespe ambitieux pour 2026 • Photo Objectif Gard

Objectif Gard : quel est le sens que vous avez voulu donner à cette rencontre avec vos soutiens ?

Charly Crespe : Le mouvement que j'ai lancé fête son huitième anniversaire cette année. C'est un groupe de réflexion pour l'avenir du territoire. Depuis cinq ans maintenant, il se déroule à chaque fin d'été à la Manade Jullian à Aigues-Mortes, en rappelant que c'est un éleveur graulen à sa tête. Il réunit des amis, des militants, des sympathisants pour un moment convivial dont l'objectif est de mettre en avant l'avenir du territoire et de consacrer nos traditions camarguaises. Je suis heureux de voir qu'il a une nouvelle fois rassemblé du monde, notamment des personnes qui étaient là pour la première fois. Nous étions complets ce dimanche.

Mais cette année était particulière puisque vous avez annoncé votre candidature pour les municipales de 2026...

J'ai en effet officialisé ma candidature et réservé l'annonce à mes soutiens, en premier. Dans ce moment intime, je voulais dire mon engagement personnel pour notre commune. Les élections auront lieu dans moins de 18 mois, je veux être clair. Je n'avance pas masqué, j'ai l'ambition de prendre la mairie en 2026. Et ce dimanche montre la dynamique qui est là pour réussir.

Le contexte national incertain n'est pas un obstacle localement ?

Bien au contraire. Il redonne de la confiance localement. Vous savez, depuis 2020, je n'ai cessé d'être à l'écoute et d'être présent sur tout le territoire systématiquement. Moi, je prône le bon sens politique qui manque au niveau national. Et je veux redonner confiance en la politique.

Vous avez déjà quelques idées fortes que vous souhaitez défendre auprès des Graulens ?

La ligne directrice et centrale : faire de la politique à destination des habitants. Et assurer une bonne gestion après 2026. Aujourd'hui, de nombreux projets se font contre les Graulens. Avec beaucoup d'aberration. Je pense à la médiathèque et à l'absence de sécurisation des voies cyclables alors que l'on veut développer les mobilités douces. Concernant les parkings, entre celui supprimé pour la médiathèque, celui aussi de la place Revest et une partie du parking Victor Hugo, on estime à plus de 400 le nombre de places supprimées en centre-ville. J'ajoute la gestion de Port Camargue avec la totale absence d'investissement. Pour moi, le maire aujourd'hui a un handicap important : il est loin des dossiers, préoccupé semble-t-il par d'autres ambitions électorales.

Pour l'emporter face au maire Robert Crauste, est-ce qu'il vous fera composer avec le Rassemblement national. On vous dit favorable à l'union des droites pour 2026. Vrai ou faux ?

Moi, je travaille pour le Grau-du-Roi et ses habitants. À ce titre, je suis ouvert à toutes les discussions sur la base d'un projet et des idées. Je ne suis pas dans une logique d'exclusion ni dans une logique exclusive de parti. Localement, on doit s'extraire de ces questions. Je respecte tout le monde, tous les élus. 

Comment allez-vous mettre en œuvre cette dynamique ?

Avec mes équipes, nous allons intensifier la mobilisation pour aller rencontrer le plus d'habitants possible. Souvent, les rencontres se font au moment des campagnes électorales où l'on voit débarquer des candidats au dernier moment. Nous, on travaille depuis 2020. 

Propos recueillis par Abdel Samari

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