Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 11.06.2024 - AS - 2 min  - vu 4964 fois

NÎMES Julien Plantier, premier adjoint au maire : "Les Nîmois ne se reconnaissent plus dans Les Républicains"

Julien Plantier, premier adjoint au maire dresse le constat de l'échec des Républicains à Nîmes

- Photo Objectif Gard

Après l'annonce des résultats aux élections européennes et le score calamiteux des LR à Nîmes, Julien Plantier, le premier adjoint de Jean-Paul Fournier, prend la parole sur Objectif Gard et appelle à l’engagement individuel et collectif pour proposer "un destin ambitieux et serein pour notre ville".

"Le résultat des élections européennes est sans appel. Les Français n’ont pas voté pour élire leurs représentants au Parlement Européen, ils ont décidé d’envoyer un message clair au président de la République et à son gouvernement d’abord, mais également à l’ensemble des formations politiques.

En votant à plus de 50 % pour des partis que certains osent encore qualifier de mouvements « hors du champ républicain », les Français ont exprimé une volonté de changement drastique et immédiat, afin de redresser le pays.

Leurs préoccupations essentielles sont, et demeurent, la sécurité et le pouvoir d’achat. Sur ces deux points, force est de reconnaître que le Président Macron a échoué. Mais il n’est pas le seul, les autres formations politiques, de gauche et de droite, n’ont pas été à la hauteur des enjeux pour s’opposer, et proposer des réformes dans l’intérêt des Français ces dernières années.

La cacophonie hebdomadaire qui se joue à l’Assemblée Nationale depuis deux ans maintenant a fini de les convaincre que la seule voie possible est celle du Rassemblement National. À titre personnel, je ne m’y résoudrais jamais.

Mais la vérité est bien celle-là : les sujets portés par le parti de Jordan Bardella sont ceux qui, quotidiennement, intéressent nos concitoyens. Feindre une telle réalité relèverait de l’hypocrisie et serait constitutif d’une grave erreur politique.

Ce constat posé, et après la dissolution prononcée par le président de la République, il reste trois semaines aux autres partis politiques pour proposer une alternative aux Français, afin que notre pays puisse compter sur une Assemblée Nationale et un Gouvernement qui répondront enfin à leurs préoccupations.

Localement, à Nîmes, le constat est également sans appel. Les nîmoises et les nîmois ne se reconnaissent plus dans la formation politique historique qui nous a mené à la tête de la ville depuis 2001. Il nous faudra en tirer les conséquences.

Je suis persuadé que c’est par l’engagement individuel et collectif, grâce à de fortes personnalités engagées, à l’image de Jean-Paul Fournier, que nous arriverons, ensemble, à proposer un destin ambitieux et serein pour notre ville. J’y prendrai toute ma part.

Pour l’heure, je continuerai d’œuvrer quotidiennement pour que notre ville et ses habitants puissent bénéficier du meilleur cadre de vie possible."

AS

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