Publié il y a 1 an - Mise à jour le 03.07.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 611 fois

NÎMES MÉTROPOLE La saison touristique est lancée !

Ce lundi au château de Générac

Ce lundi au château de Générac

- (Photo : Coralie Mollaret)

Depuis le château de Générac, ce lundi, les élus ont présenté leurs actions pour attirer les touristes à Nîmes mais aussi dans les villages de l'Agglo. 

Le tourisme est l’un des piliers économiques du Gard et donc, de sa capitale : Nîmes. Celle-ci reçoit chaque année 2 millions de visiteurs, désireux de découvrir le patrimoine romain. La municipalité a confié en 2016 la gestion de tourisme à la SPL Agate (Société publique locale). En 2020, Nîmes métropole lui a emboîté le pas pour gérer celle des 38 autres communes de l’Agglo. « Ça a été une véritable volonté politique », relève Xavier Douais, élu communautaire et adjoint au tourisme de Nîmes, « nous sommes passés de 4 équivalent temps plein à la SPL à 30 collaborateurs ! ».

Un tourisme à Nîmes et dans ses villages environnants

L'équipe de Nîmes tourisme a un premier objectif : attirer toujours plus de touristes, d’où leur coopération avec les tours opérateurs ou leur présence dans les salons internationaux, comme celui d’Utrecht aux Pays-Bas. « Nous travaillons les marchés européens, nord américain et japonais dans la perspective de la coupe du monde de rugby », souligne Xavier Labaune, directeur de Nîmes Tourisme. Le développement des lignes aériennes (Édimbourg, Dublin et Porto) est aussi vecteur d’attractivité.

La preuve : au premier semestre, la fréquentation du nombre de passagers est de 109 000 voyageurs. « C’est plus que l’an dernier. Nous avons augmenté la capacité de nos avions et ils sont mieux remplis », affirme Grégory Merelo, directeur de l'aéroport de Nîmes Grande Provence Méditerranée. Ce regain d’activité se répercute dans la fréquentation touristique de Nîmes qui enregistre 5 000 touristes de plus en avril et mai selon Flux Vision.

L’autre enjeu du tourisme nîmois consiste à irriguer, depuis Nîmes, les visiteurs vers les autres localités. Pour ce faire, un guide a été édité, présentant les trésors de la Garrigues, sa faune, sa flore ou encore ses spots de baignade : « La demande de slow tourisme, liant nature et loisirs, connaît une dynamique », constate Xavier Labaune. Toutefois pour attirer ces visiteurs dans les villages, encore faut-il qu’ils aient un moyen de locomotion.

Création de la taxe de séjour

Le maire de Générac, Frédéric Touzellier, indique que le train à pile - qui devrait arriver l’an prochain sur la ligne Nîmes/Grau-du-Roi - est une réponse. Idem pour « les petites navettes toutes les 20 minutes qui relieront Laennec à Nîmes à Caveirac », met en avant le maire de Saint-Côme-et-Maruéjols et délégué à l’agrotourisme à Nîmes métropole, Michel Verdier. Pour le reste, « c’est tout le sens de la nouvelle taxe de séjour », complète Théos Granchi, délégué au tourisme et maire de Bernis.

Une mesure présentée comme « indispensable pour mettre en place des actions ». D’ailleurs, Xavier Douais n’a pas manqué de rappeler : « Au cours de la séance qui a permis de faire voter cette taxe - la Droite nîmoise s’est abstenue, NDLR - Franck Proust a souligné que j’étais l’un des artisans de sa création. C'est vrai, j’assume. Aujourd’hui ces nouvelles recettes vont permettre de développer le tourisme grâce à ces revenus complémentaires.»

Coralie Mollaret

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