Le problème n’est pas nouveau mais récurent. Régulièrement, la maison d’arrêt de Nîmes est pointée du doigt en raison de sa surpopulation. Environ 400 détenus y purgent une peine, pour une capacité de 190 places ! « Certes des peines alternatives (bracelets électroniques…) sont prononcées par la justice, mais on se retrouve toujours avec trois détenus par cellule » commente Françoise Dumas.

La députée LREM de la 1e circonscription du Gard s’est rendue début novembre dans la prison nîmoise. Cette surpopulation carcérale altère les conditions de vie des détenus et « pose des problèmes de sécurité pour les surveillants » relaie la parlementaire.

Sous le quinquennat Hollande, « décision avait été prise d’augmenter la capacité de détention. Le but est de répondre à l’urgence avant de lancer la construction d’une deuxième prison dans le Gard » rappelle Françoise Dumas. À l’occasion d’une entrevue la semaine dernière avec la Garde des Sceaux Nicole Belloubet, « la ministre m’a confirmé la rénovation et l’agrandissement de notre établissement pénitentiaire. » La maison d'arrêt devrait ainsi gagner 120 places. 

Inscrites au budget 2018, les études de faisabilité du projet ont démarré. Elles devraient durer un an. Estimés à 33 M€, le début des travaux est prévu pour 2018. 

Coralie Mollaret

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