PAYS D'UZÈS Des fouilles archéologiques préventives vont être menées à la ZAC des Sablas
Le conseil communautaire de la Communauté de communes Pays d'Uzès (CCPU) s'est réuni ce lundi soir. 29 délibérations étaient à l'ordre du jour, avec pour sujets les fouilles archéologiques préventives sur la ZAC des Sablas, l'ancienne cave de Saint-Siffret...
Il y a déjà plusieurs mois, des sondages ont été effectués sur la tranche 1 de la future ZAC des Sablas. Suite au rapport de l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives), la DRAC (Direction régionale des Affaires culturelles) devait se prononcer si oui ou non, il fallait réaliser des fouilles archéologiques supplémentaires. La réponse est finalement oui. Aux yeux de la DRAC, les premiers résultats sont suffisants pour justifier d'une investigation complémentaire.
Les élus de la CCPU ont donc acté ce lundi soir en conseil communautaire l'attribution du marché de fouilles pour un montant de tout de même de 374 700 € HT... "Cela va rajouter du temps mais surtout de l'argent", confie en aparté, Frédéric Salle-Lagarde, vice-président à la CCPU délégué aux travaux, qui estime lui que les premiers sondages n'avaient pas montré "grand chose".
Il poursuit : "À ces quasi 400 000 €, il va falloir rajouter une stabilisation des sols. Il y aura forcément une plus-value sur les bâtiments qui vont se construire. La plus-value sur la ZAC des Sablas, ça sera minimum 600 000 € qui seront répercutés dans le prix de vente du m2." Reste à savoir ce qui va être trouvé... Viendra ensuite la tranche 2, où visiblement, les fouilles pourraient mettre au jour des éléments d'une époque différente.
Nouvelle proposition pour la cave de Saint-Siffret, sera-t-elle la bonne ?
Autre sujet abordé en conseil communautaire ce lundi soir, l'ancienne cave de Saint-Siffret. Cela fait déjà plusieurs fois qu'une délibération est présentée dans le cadre de son acquisition par la CCPU. La communauté de communes a fait une proposition à 350 000 € qui a été refusée par les coopérateurs de la cave car il avait une autre offre nettement supérieure. "Il a fallu entrer en négociation. Une petite augmentation est à noter par rapport au départ", concède Frédéric Salle-Lagarde. Finalement, la proposition de la CCPU sera à 375 000 € pour acheter cette ancienne cave, qui lui permettrait de disposer davantage de foncier. La Maison Danse-CDCN souhaiterait aussi y établir son siège. Cette fois-ci devrait être la bonne nous dit-on...
À ce sujet, le maire de Saint-Siffret, Dominique Vincent, a demandé l'appui du président de la CCPU, Fabrice Verdier, pour qu'un nouveau quai de transfert soit construit sur la commune par la coopérative agricole Saint-Maurice. "Je crois que c'est leur intention. Ils en ont besoin (...) On appuira le projet. Ce quai de tranfert facilitera la tâche pour maintenir une activité viticole sur le territoire", rassure le président de la CCPU, Fabrice Verdier. Quant à Bernard Rieu (Vallabrix), il a suggéré de recenser toutes les friches industrielles du territoire et d'évaluer l'opportunité de les acquérir pour encore augmenter le foncier et ainsi favoriser le développement économique.
Et aussi... Hommage. Avant d'entamer la séance, une minute de silence a été respectée à la mémoire de Martine Clermont, adjointe à Pougnadoresse, qui est décédée il y a quelques jours.
Nouvelle commune dans la CCPU
La communauté de communes Pays d'Uzès doit accueillir une nouvelle commune dans son périmètre. Il s'agit de Castillon-du-Gard. La Commission départementale de coopération intercommunale s'est réunie la semaine dernière. La commission plénière a voté le nouveau périmètre à 26 voix pour et 1 contre. "Il n'y a plus aucun obstacle administratif puisque le préfet a toujours indiqué qu'il suivrait l'avis des communes et de la CDCI. L'arrêté d'adhésion sera signé pour qu'il soit opérant le 1er janvier. Les services travaillent à ce transfert", rapporte Fabrice Verdier. Il ajoute : "On a un accord moyennant paiement avec le président de la Communauté de communes du Pont du Gard, pour garder les enfants de Castillon dans les crèches de la CCPG malgré le changement. Ils seront accueillis jusqu'à la fin de leur contrat au 31 juillet 2024." Cela évitera le problème qu'il y a pu avoir avec un enfant d'Argilliers au moment du changement de territoire.