Publié il y a 1 an - Mise à jour le 29.01.2023 - Marie Meunier - 3 min  - vu 666 fois

PAYS D'UZÈS Ressource en eau, Sablas, piscine... Fabrice Verdier présente ses projets pour le territoire

fabrice verdier voeux ccpu

Fabrice Verdier, président de la communauté de communes Pays d'Uzès, a présenté ses voeux pour l'année 2023 à l'Ombrière. 

- photo Marie Meunier

Fabrice Verdier, président de la communauté de communes Pays d'Uzès (CCPU), a présenté ses voeux à l'Ombrière il y a quelques jours. L'occasion de rappeler comment agit l'intercommunalité dans le quotidien des habitants, de parler des avancées et des grands projets. 

Payer des composteurs pour les habitants, investir dans les crèches et les médiathèques, assurer la gestion de l'Ombrière, basculer la police intercommunale de la nuit au jour pour plus de présence sur le terrain, proposer une Maison des services publics itinérante, militer pour le retour de gardes médicales le week-end... Ce sont autant d'actions qu'a listé Fabrice Verdier lors de son discours.

Côté santé également, la CCPU "se bat" contre la désertification médicale. "On va cofinancer avec la Région un médecin salarié au nord du territoire, annonce Fabrice Verdier. À Lussan et à Saint-Laurent-la-Vernède, il y a des problèmes de médecins qui vont partir à la retraite. On espère en avoir un, voire un second à terme, et que ça créera une dynamique positive pour en faire venir d'autres."

Bientôt une étude pour utiliser l'eau du Rhône

Dans un autre domaine, Fabrice Verdier souhaite développer la filière des métiers d'art "pour à terme, avoir une filière BTS a minima. Souvent, on forme des jeunes mais ils partent créer leur activité ailleurs." Au niveau des projets à venir, on retrouve aussi le schéma de mobilités : "On a pris du retard, on a un bureau d'études qui est mauvais. Mais la mobilité électrique doit s'imposer à nous et on a les outils pour le faire. On peut faire aussi du covoiturage. (...) D'ici la fin de l'année, on proposera un plan ambitieux en la matière", a assuré le président.

fabrice verdier voeux ccpu
Fabrice Verdier, président de la CCPU, a présenté ses voeux entouré des élus du Pays d'Uzès.  • photo Marie Meunier

En tant que président de BRL, il est aussi très attaché à la question de l'eau, de plus en plus contrainte avec les changements climatiques : "On va porter une étude avec le PETR et la communauté de communes du Pont du Gard. L'eau est l'enjeu de demain. Les territoires sans eau ne se développeront pas de la même façon que ceux qui en disposent. On ne peut pas être un territoire touristique sans traiter cette question. Il y a aujourd'hui une ressource qui est encore mobilisable, c'est l'eau du Rhône, gérée par une société d'économie mixte qui peut nous apporter des solutions. Avant, il faut qu'on les étudie à la bonne échelle. Mais demain, un projet à l'échelle de ses deux territoires peut être porté à l'horizon de 10 ans."

Le gros chantier du mandat sera la création de la piscine intercommunale à Uzès. Aujourd'hui, l'architecte est choisireste à avoir l'aval de l'État pour le permis d'aménager et à espérer qu'aucune complication n'advienne pendant les travaux. L'apprentissage de la natation chez les jeunes sera la priorité de ce projet à 6 millions d'euros, qui s'inscrira dans une gestion durable. 

La volonté de faire aboutir la ZAC des Sablas

Le président de la CCPU ne pouvait pas taire un sujet sensible qui fait beaucoup parler depuis des années : la ZAC des Sablas. "C'est un projet qui est porté depuis 20 ans, comprenant dix hectares dans lesquels on installerait des entreprises. On s'est rendu compte que si on offrait pas du foncier économique, les entreprises allaient ailleurs. Si demain, on veut que nos enfants puissent bosser au pays plutôt qu'à Nîmes, il faut que nos entreprises restent ici", déroule-t-il. Il a toujours en tête l'exemple de la brasserie Meduz qui a déménagé à côté d'Alès pour se développer, faute de mètres carrés suffisants en pays d'Uzès. 

Il insiste : "Beaucoup de belles entreprises veulent s'installer mais on a rien à leur proposer. On veut anticiper avec cette ZAC des Sablas mais aussi au Mas de Mèze." Et de conclure : "Sur notre territoire qui s'étend sur des milliers d'hectares, on n'aurait que 15 hectares déployés pour l'économie. On a réussi à convaincre quelqu'un à remettre 10 hectares à l'agriculture, ça compense déjà les Sablas.

Marie Meunier

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio