À la reconquête du centre-ville. Ce mardi, entouré de ses partenaires tels que Nîmes Métropole et le Conseil départemental, Eddy Valadier a présenté le troisième plan d’amélioration de l’habitat du cœur de ville. Une nouvelle étape pour le maire, élu en 2014, qui s’est fixé pour mission de transformer l’image de la cité médiévale. Ce plan prévoit la rénovation d’une centaine de logements sur les 2 000 que compte le secteur concerné.

« C’est un habitat fortement dégradé qu’il faut reconquérir. Nous avons déjà réalisé des efforts, il faut les poursuivre », a-t-il précisé. Montant de l’opération : 5 millions d’euros. Et d'ajouter : « Un euro investi, c’est 7 € d’activité générée sur notre territoire ». Ainsi, ce sont près de 30 millions d’euros qui seront injectés sur Saint-Gilles. « Ce sont les entreprises locales qui en profiteront, et non les grands groupes », a-t-il conclu.

« Outils de coercition » 

Cette reconquête vise également à lutter contre l’habitat indigne : « Nous avons encore quelques marchands de sommeil qu’il faut éradiquer en centre-ville. » Si le plan de rénovation est, pour l’instant, incitatif avec des aides financières, « nous pourrons également recourir à nos outils de coercition en déclarant ces travaux d’utilité publique. Il ne faut pas hésiter », menace-t-il. 

Le nouveau plan attend maintenant les candidatures des propriétaires, qu’ils soient occupants ou bailleurs. « Nous étudierons ensuite leur éligibilité », précise Eddy Valadier. Xavier Bourgeais, chef du service habitat de Nîmes Métropole, indique qu’une conseillère sociale et familiale sera également disponible pour aider à trouver une solution de logement temporaire pendant les travaux ou pour le déménagement.