Publié il y a 2 h - Mise à jour le 16.10.2024 - Propos recueillis par Abdel Samari - 2 min  - vu 193 fois

SOMMIÈRES Pierre Martinez : « Une opération de destruction politique du maire »

Pierre Martinez, le maire de Sommières

- Photo AS

Le maire de Sommières a porté plainte pour donner suite à des attaques qu’il subit sur les réseaux sociaux depuis des mois. Il nous explique son état d’esprit face à cette situation de violence politique.

Pourquoi avez-vous décidé de porter plainte ?

Pierre Martinez : Pour dire, ça suffit maintenant. La calomnie a remplacé l'art humain, la désinformation fait office de vertu. C’est sans arrêt sur les réseaux sociaux, sans qu'on ait une quelconque proposition de l'opposition sur le plus insignifiant des sujets. C'est une opération, je le dis très clairement, de déstabilisation politique, de destruction politique du maire. J'ai aussi une intégrité et une dignité à préserver. On ne peut pas jeter l'honneur du maire au chien, parce que le maire, quand même, il a été élu par les Sommiérois. Quelque part, on insulte la population.

Ce que vous regrettez, ce sont les attaques de certains opposants sur les réseaux sociaux…

Ils alimentent les réseaux sociaux, mais c’est toujours calomnieux, c'est toujours à charge. Il n’y a jamais de construction, jamais de proposition, et encore moins de suggestion pour essayer d'améliorer la situation de la ville. Je le répète, notre ville, elle fonctionne. Elle est animée, elle est bien gérée, elle rencontre un petit trou d’air en ce qui concerne les finances. L'effort demandé aux Sommiérois est considérable, j’en ai pleinement conscience. Mais on le soulagera dès que ce sera possible, c'est-à-dire en 2026.

C’est l’augmentation forte de la taxe foncière qui a mis le feu aux poudres ?

Ils prennent un peu l'excuse autour de cette taxe qui a augmenté face aux difficultés financières de la commune, mais en fait finalement l'opposition ne s'est jamais arrêtée. On trouve n'importe quel sujet pour nous attaquer. Nous ne sommes pas sur un débat d'idées. Parce que pour débattre, pour avoir un échange d'idées, il y a quand même deux conditions requises. C'est d'abord être dans un espace apaisé, dans une atmosphère apaisée, et puis avoir des idées. Le problème, c'est qu'il n'y a rien, il n'y a pas d'idées, et il y a une atmosphère, si vous voulez, un peu pestilentielle, quand même, sur les réseaux sociaux, qui est minable, et qui heurte un certain nombre de Sommiérois, et même ceux qui ne m'ont pas soutenu il y a quatre ans…

C’est la violence politique de notre époque non ?

Il y a une espèce d'électrisation de la vie publique, de violences dans les propos, à laquelle il faut mettre un terme. Parce qu'on est dans un État démocratique, mais l’on doit respecter les élus, on ne ment pas, on a une petite charte d'intégrité morale… Or, cette opposition pratique l'attaque. C’est la démolition du maire et de l'équipe municipale. Ça n'est que ça.

Vous avez donc porté plainte…

Bien sûr. C’est l’un des seuls moyens d'agir. En fait, mentir, diffamer, livrer le maire au chien, encore une fois, ce n’est pas possible. Moi, je pense que les élus devraient élever le niveau et qu'à un moment donné, il faut prendre de la hauteur. On ne peut pas continuellement être dans un populisme pestilentiel qui abime. Cela étant, je suis solide. Il m’en faut davantage pour me déstabiliser. Je le fais, y compris dans vos colonnes, au nom des Sommiéroises et Sommiérois.

Comment expliquez-vous que le maire de Montpezat, qui appartient au Pays de Sommières, soit du côté de vos opposants ?

Je ne souhaite pas faire de commentaire. Moi, je veux que l’on retrouve un peu de sens, et un peu d'intelligence.

Propos recueillis par Abdel Samari

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