PONT-SAINT-ESPRIT Le maire de Saint-Julien-de-Peyrolas affirme que les trois médecins annoncés « exercent déjà sur le canton »
Dans un communiqué, le maire de Saint-Julien-de-Peyrolas Claude Salau réagit à l’annonce de l’arrivée de trois médecins pour juillet à Pont-Saint-Esprit annoncée par le maire Valère Segal cette semaine en conseil municipal.
Une annonce qu’il dit avoir appris avec « colère et regret » du fait « du manque de concertation. » Car, explique l’élu, « Les trois médecins annoncés exercent déjà, actuellement sur notre canton, notamment à Saint-Julien-de-Peyrolas. Ils sont déjà complets au niveau patientèle, ce qui pose la question de leur capacité à absorber les nouveaux besoins de soins supplémentaires des habitants de Pont-Saint-Esprit ou d’autres communes. » Donc, si leur choix de d’installer à Pont-Saint-Esprit « est parfaitement légitime, étant des professionnels de santé libéraux, cela ne change pas fondamentalement la problématique d’accès aux soins pour les habitants des communes rurales environnantes », estime Claude Salau.
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Le maire de Saint-Julien évoque un problème d’accessibilité, car « de nombreux habitants de Saint-Julien-de-Peyrolas et de villages ruraux voisins, souvent sans moyen de transport ou dans une situation économique difficile, peinent déjà à accéder à des soins médicaux de proximité. Déplacer le problème de Saint-Julien-de-Peyrolas vers Pont-Saint-Esprit risque de compliquer encore davantage leur situation. »
Pour lui, il aurait fallu « une approche collective et concertée », notamment en passant par le Centre hospitalier de Pont et la CPTS Vallis Bona, qui regroupe les professionnels de santé du canton, et Claude Salau dit regretter « sincèrement que cette annonce n’ait pas été précédée d’une concertation avec l’ensemble des maires. » Le maire de Saint-Julien rappelle aussi le projet de l’ancienne municipalité de travailler sur l’accueil de médecins salariés par la Région Occitanie : « là, il s’agissait de nouveaux médecins. » Alors Claude Salau fait état de sa « déception », et réaffirme qu’« Avec d’autres maires, nous aurions aimé être concertés pour trouver une solution pérenne pour tous. »