MARCOULE Grève contre les conditions de la fusion de filiales d’Areva

Une journée de grève planifiée le jour d’une réunion au siège du géant du nucléaire, à Paris, pour négocier les conditions de la fusion de quatre entreprises de la division démantèlement et services du groupe en une.
« Arrêter de s’éparpiller »
La direction explique que l’entité démantèlement et services est aujourd’hui composée « d’entités spécialisées, mais très éclatées, ce qui pose un problème de compréhension de la stratégie commerciale, affirme le directeur de la communication d’Areva démantèlement et services Maxime Michaut. On cherche à arrêter de s’éparpiller en petites sociétés en constituant une grande société de 3 300 salariés environ qui portera tous nos métiers et aura une force de frappe conséquente. »
« Le groupe New Areva Holding a décidé de fusionner STMI, MSIS, Amalis et Polinor Sud au sein de STMI au 1er janvier 2018, explique le coordinateur CGT de New Areva Holding Manu Joly. La direction nous a dit qu’il n’y aurait pas de pertes pour les salariés, mais on en a quand même pas mal, avec des primes modifiées et pas compensées, des différences de temps de travail ou encore des dotations aux comités d’entreprises. »
En clair : les syndicats craignent une harmonisation sociale vers le bas à l’occasion de cette fusion. « Ils veulent mettre tout le monde dans la même entreprise, mais les négociations des transferts n’ont pas été faites, et le peu de négociations qu’on a pu faire n’ont pas été dans le bon sens », affirme le cégétiste.
Une centaine de grévistes d’après la CGT
Une vision contestée par la direction. Si elle admet qu’il y a « bien entendu des différences de statuts, de temps de travail ou encore de primes », elle affirme qu’il y a eu « trois à quatre jours de négociation par semaine pendant neuf mois. » Certes, Maxime Michaut reconnaît que le géant du nucléaire « ne pourra pas tout harmoniser par le haut, car nous sommes sur des marchés très compétitifs, mais on essaie à chaque fois de trouver le juste milieu. » Par exemple, la dotation des comités d’entreprise : « on avait trois entreprises situées en 0,6 et 0,8 % de la masse salariale, et une à 3 %. En faisant une moyenne, on aurait dû appliquer 1,6, mais on est arrivés à 1,9 %, ce qui fait que trois entités sur quatre vont y gagner », explique Maxime Michaut. Neuf thèmes font l’objet de négociations, et la direction le martèle : « parler de casse sociale, c’est faux. »
Dans le Gard rhodanien, environ 400 salariés seraient concernés. Parmi eux, « une grosse centaine sont venus ce matin », revendique Manu Joly avant de préciser qu’au niveau du groupe, 22 sites sur les 25 concernés participent à la mobilisation, dont le siège. Une mobilisation qui pourra se poursuivre suivant les résultats de la journée de négociation parisienne.
Thierry ALLARD
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